Pourquoi un programme neurolinguistique peut freiner votre réussite ? (1/2)

  • Si le terme de programme neurolinguistique vous surprend, vous pouvez en savoir plus en lisant : 1mn 45 pour comprendre ce qu’est un programme neurolinguistique.

    Connaissez-vous une personne qui s’assoit toujours à la même place à table pour manger ?

    Qui s’assoit toujours au même endroit sur le canapé ?

    Qui dort toujours du même côté du lit ?

    Qui commande toujours le même plat au restaurant ? Bref, qui fait toujours les mêmes choses, de la même manière ?

    Est-il même possible que vous connaissiez intimement cette personne… car c’est vous ? 😉

    Rassurez-vous, ceci n’est que l’expression de programme neurolinguistique. La quasi-totalité de l’humanité fonctionne comme cela.

    Vous voulez savoir pourquoi ?

    Alors allons-y.

    Pourquoi nos programmes neurolinguistiques nous maintiennent en vie ?

    P

    Parce que notre cerveau adore revenir à ce qu’il connaît. Il adore la routine, c’est son mode de fonctionnement, il est programmé pour ça.  notre cerveau adore revenir à ce qu’il connaît. Il adore la routine, c’est son mode de fonctionnement, il est programmé pour ça.

    Car cela lui permet d’assurer notre survie. C’est d’ailleurs la fonction première du cerveau reptilien : nous maintenir en vie l’instant juste d’après. Puis celui juste après. Et après.

    Voici un exemple qui vous parlera :

    Tout le monde connaît ces images terribles des gens sautant par les fenêtres du World Trade Center en 2001.  Pourquoi donc sauter du 63è étage ? Est-ce logique ?

    En terme de survie Oui. Pour notre cerveau profond en tout cas.

    Lorsqu’on est entouré par le feu, ce qui compte pour notre inconscient est de survivre l’instant juste après : lorsque vous sautez par la fenêtre, vous n’êtes pas en train de brûler : c’est la solution pour survivre l’instant juste après.

    Comment notre cerveau installe un programme neurolinguistique dans la vie de tous les jours ?

     

    En reproduisant au quotidien les choses qui ne nous tuent pas : si ce que nous faisons à l’instant T est sans danger pour la vie, il est bon de refaire la même chose à l’instant T1. Puis T2. Puis T3, … Vous avez compris le principe.

    Le cerveau reptilien fait en sorte que ce que l’on vit se reproduise à l’identique. Conséquence ?

    La peur nous gagne lorsqu’il s’agit de faire une chose inhabituelle: rencontrer de nouvelles personnes, changer de lieu, essayer une nouvelle activité : notre cerveau est en alerte car il ne connaît pas : attention danger !

    C’est ce qui explique que notre vie est bourrée d’habitudes et d’automatismes. N’est-ce pas rassurant d’aller tous les jours au même travail, par la même route, aux mêmes horaires ? De manger la même chose ? Puis de retrouver les mêmes amis pour faire la même activité ?

    Avoir des habitudes et des automatismes est absolument vital pour nous et nous apporte un grand confort. C’est la puissance des programmes neurolinguistiques, engrammés dans notre cerveau. En quoi cela peut donc être un frein à notre succès ?

    Vos programmes neurolinguistiques peuvent diminuer votre capacité d’adaptation et votre créativité  

    Faire une chose machinalement nous pousse à la faire toujours de la même façon, en usant les mêmes stratégies.

    Qui dit mêmes stratégies dit mêmes résultats. On devient ainsi conditionnés comme de simples animaux. On se contente de faire plaisir à nos cerveaux reptilien et limbique au lieu de stimuler la nouveauté et la créativité.

    Or notre capacité d’adaptation et notre créativité ne sont-elles pas les ingrédients du succès ?

    Lisez la suite de cet article en cliquant ici : Pourquoi un programme neurolinguistique peut freiner votre réussite (Partie 2/2)

    3 commentaires

    1. Bonsoir,
      effectivement, avoir toujours les même habitudes freine notre amélioration. Je me dis que c’est la peur et l’incértitude de actes nouveaux qui engendre cela. Merci pour l’article.

    2. Bonsoir Madi,

      Bienvenue sur ce Blog qui débute ! Et merci pour le commentaire.

      C’est effectivement l’incertitude qui fait qu’on a du mal à sortir de notre zone de confort. Notre cerveau profond ne nous y aide pas !

    3. GREGOIRE

      J’adore, c’est plein d’encouragement et de témoignages intéressants

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