Après cet article vous ne vous mettrez plus en colère de la même façon

  • Dans un article précédent, Les cadeaux que vous recevez chaque jour et que vous n’ouvrez même pas, vous avez pris que vos émotions venaient vous dire quelque chose sur vous :  elles vous montrent un besoin que vous n’avez pas satisfait.

    Mais quel besoin correspond à quelle émotion exactement ?

    Ayant reçu plusieurs demandes pour une explication complémentaire, voici quelques clés très simples pour interpréter vos émotions.

    Maintenant que nous savons qu’il se cache un cadeau pour nous derrière chaque émotion, une émotion n’est plus négative ou positive, elle est agréable ou … moins agréable à vivre.  C’est pour cela que nous parlons d’émotions désagréables.

    Il existe bien sûr une multitude d’émotions désagréables.

    Les 4 que je vais citer recouvrent toutefois les grandes familles d’émotion dans lesquelles toutes les autres peuvent se ranger.

    Gardez à l’esprit que certaines émotions, comme la jalousie par exemple, pourront bien sûr être à cheval entre deux grandes familles.

     

    interprétez vos émotions

    Interprétez vos émotions !

    Quatre émotions désagréables

    Il s’agit de la peur, la colère, la tristesse et le dégoût.

    La peur

    Si vous avez peur : c’est que vous ne vous sentez pas en sécurité.

    Cela parait évident et simpliste.

    Mais, demandez-vous : qu’est-ce qui vous amène de la sécurité ?

    C’est le cadre.

    Sans cadre, vous n’êtes plus dans une piscine, vous êtes dans un océan. Pour vous sentir en sécurité, vous avez besoin d’un cadre, des règles à respecter (ceci est particulièrement vrai pour les enfants).

    Car ainsi vous pouvez vous situer, savoir où vous êtes et ce qu’il va se passer.

    La peur signifie donc que votre besoin d’existence d’un cadre n’est pas respecté.

    La colère

    Lorsque vous ressentez de la colère, vous savez que le cadre existe.

    Seulement pour vous, quelqu’un n’a pas respecté ce cadre.

    Toute la famille des colères, irritation, agacement, etc. viennent donc vous signaler qu’il y a eu un non-respect d’un cadre, important pour vous.

    Votre colère vient vous dire que vous avez besoin que quelque chose soit respecté.

    La tristesse

    Lorsque vous êtes dans la tristesse, vous pouvez  rechercher un besoin de lien.

    Quel lien vous manque-t-il ou quel est le lien que vous avez mais qui ne vous plait pas (avec quelqu’un : votre compagne, votre belle-mère, etc. ou quelque chose : votre travail, votre passion, …) ?

    Vous pouvez alors vous demander quel est le lien exact qu’il vous plairait d’avoir ? Quel type de relations voudriez-vous avoir avec votre conjoint par exemple ?

    Le dégoût

    Si vous éprouvez du dégoût,  c’est que vous n’avez plus rien à quoi vous fier et vous raccrocher.

    Bien sûr, le dégoût est souvent lié à la colère.

    Mais le dégoût seul, c’est celui qui vous donne envie de vomir, qui vous donne envie de tout abandonner.

    C’est alors ici votre besoin de sens qui n’est plus satisfait, vous ne percevez plus le sens de ce que vous faites, et pourquoi vous le faites.

    Ces quelques pistes vous permettent ainsi de commencer à mieux décrypter ce qu’il se passe en vous lorsqu’une émotion un peu forte se manifeste.

    En face de ces quatre émotions, se trouvent leurs pendants, plus agréables.

    Et les agréables alors ?

    Les voici :

    En face de la Peur (pas de cadre), il y a la Paix (quand la peur disparait, vous êtes en harmonie, dans la quiétude et la sérénité)

    En face de la Colère (pas de respect du cadre), vous trouvez la Joie (tout se passe exactement comme vous aviez prévu, c’est génial !)

    En face de la Tristesse (qualité du lien et de la relation), c’est l’Amour (le lien est exactement tel que je le souhaite)

    En face du Dégoût, c’est l’Envie qui est là, avec les désirs (orsqu’on redonne du sens aux choses, on a de nouveau envie et on apprécie le fait d’être EN VIE).

    Cette classification vous parle-t-elle ? La trouvez-vous juste ? Verriez-vous d’autres moyens de répartir les choses ?

    17 commentaires

    1. Bonjour,

      Voici mon avis:

      Tout d’abord concernant la peur. La peur est la plus grande ennemie de l’homme. Et elle se manifeste dans tous les domaines de la vie, peur de perdre son emploi, peur du manque d’argent, peur de perdre la personne que l’on aime, peur de la maladie, peur de créer son entreprise etc..
      La peur paralyse et empêche d’oser et de faire, de se dépasser.
      A son opposé, la confiance en soi véritable permet de surmonter tous les obstacles.

      Concernant la colère, vraiment peu de choses me mettent en colère. Ce qui me révolte, c’est toutes la violence sans cesse diffusée aux infos!! Malheureusement, c’est la triste réalité des choses.

      Et ensuite le remède à la tristesse est bien l’amour !

      Le dégoût:le jour ou j’ai vraiment était « dégouté » est lorsque j’ai était licencié de mon poste de responsable de maintenance. Malgré des semaines de plus de 55heures avec des appels jour et nuit. Et malgré une nette augmentation de la productivité, cela n’allait jamais.
      Cela est vraiment un manque de respect et je comprends le malaise qui règne dans la société actuelle.

      Gilbert

      • Salut Gilbert,

        Merci pour ce témoignage qui confirme certains aspects de mon article.

        Je comprends que tu aies ressenti le dégoût dans ta situation.

        Pour la Peur, je ne partage pas entièrement ton point de vue.

        Bien sûr, elle paralyse et elle peut conduire à vivre des vies peu épanouissante. Dans ces cas, elle est totalement destructrice c’est vrai.

        Mais plutôt que de la considérer comme un terrible ennemi, j’aime essayer d’apprendre ce qu’elle vient nous dire.

        C’est une émotion qui vient de nous, elle est aussi parfois là pour nous protéger, comme je l’expliquais dans l’article en lien ci-dessous :

        http://virtuose2lavie.com/pourquoi-vous-ne-devez-pas-avoir-confiance-en-vous

        Donc plutôt que de l’aborder de front, je dirais qu’il est bon de la prendre en considération et de composer avec.

        PS : pour ta colère, j’ai une astuce : arrête de regarder les infos ;-D

      • kinda

        Merci Gilbert de me donner le contacte de votre site.

    2. Salut Greg,

      Pour moi dans l’échelle des émotions désagréables la peur est l’opposée de la colère.

      • Xavier

        Jean-Yves,

        Il aurait été intéressant que tu développes plus ton point de vue car j’avoue ne pas trop réussir à faire le lien.

        • + 1

          Peut-être veut-il dire que quand on est furax, on est prêt à attaquer et à bondir sur l’autre, alors qu’avec la peur on a tendance à partir en courant…. ?

    3. Salut Grégory :

      Comme toujours, très bon article.

      Justement je suis en train de finir un rapport pdf qui parle de quatre émotions de base et l’importance de les connaître à fin de pouvoir les gérait.

      , Je pense que l’ordre de classification importe peux, quand on prend conscience que les émotions sont très utiles pour s’aider à avancer dans la vie.

      Merci de nous le rappeler et bonne soirée.

      Amicalement,

      Jaime.

      • Coucou Jaime,

        Oui je suis d’accord avec toi, il n’y a pas spécialement d’ordre dans la classification des émotions.

        Juste en général, c’est bien de présenter la colère après la peur, puisque dans la colère, le cadre n’est pas respecté alors que dans la peur, il n’y en a même pas.

        Bonne soirée à toi :-)

    4. Super ces repères au niveau des classifications. Je ne connaissais pas et je trouve que c’est très facile à retenir.

      Ce que j’ai lu comme critères pour distinguer les émotions des sentiments est que les émotions ont une manifestation physique. On ne peut pas faire autrement, on ne sait pas les cacher.
      Peur > changement du rythme cardiaque, les jambes flageollent, on devient blanc,…
      Colère > changement du rythme cardiaque, on devient rouge, on transpire,…
      Tristesse > larmes, sanglots, gorge serrée
      Dégoût > hauts le coeur, on devient vert, etc.

      C’est pourquoi dans les positives, je ne mettais que la joie. Larmes de joie, coeur qui s’emballe, cris de joie…

      Je vous souhaite à tuos une bonne journée.

      • Merci pour ces compléments d’info MN !

        C’est vrai que chaque émotion se traduit aussi dans notre physiologie. C’est très intéressant ça.

        Les synergologues apprennent d’ailleurs à décrypter les micro expressions qui passent inaperçues sur les visages, pour trouver les émotions derrière !

    5. Bonsoir Greg,

      Aujourd’hui je dois avouer que je n’ai pas bien compris ton article, je l’ai lu 2 fois, mais je n’arrive pas à trouver des liaisons, et je me suis mis en colère, mais c’est quoi le cadre qui n’a pas été respecté dans ce cas là ? (je suis sérieux Greg).

      La peur est née avec nous, elle nous protège d’un danger réel, je ne pense qu’elle va disparaître avec la paix.

      et en face de la colère, comment je dois faire pour trouver la joie.

      peut être que tu devrais écrire un autre article pour m’expliquer celui d’aujourd’hui(je plaisante).

      Amicalement
      Abdel

      • Comme dans « Lie to me » une série TV que j’adore…

      • Bonsoir Abdel,

        ça va alors, je suis rassuré de voir qu’après la colère, c’est le rire :)

        Mon article t’a fait passer par plein d’émotions on dirait. C’est que ça marche !

        Amicalement,

        Grégory

    6. tsiky

      Bonjour.
      Et qu’en est -il pour la peur d’autrui. Ce que je veux dire c’est que à chaque fois que je vois mon patron, j’ai toujours peur de lui, j’ai peur qu’il va me gronder, j’ai peur qu’il va critiquer encore et encore mon travail même si je sais et que je sens que j’ai fait des efforts. Et tout ses sentiments me pourrissent la vie, c’est comme si du jour au lendemain je vais démissionner sans lui prévenir.
      Comment gérer ça?

      • Bonjour,

        La peur de l’autre nous renvoie à la même chose : c’est que ta relation avec ton patron n’a pas de cadre.

        Tu es donc dans l’incertitude et dans l’insécurité, car tu ne sais pas à quoi t’en tenir : tu ne sais pas comment il va réagir, et s’il va être content ou non.

        Et visiblement, d’après ce que tu dis, c’est quelqu’un de la part de qui tu reçois beaucoup de reproches.

        Il faudrait donc poser 1 cadre à votre relation : tu pourrais peut-être commencer par lui expliquer ce que tu ressens.

        Je t’invite à lui dire que tu crains ces réactions et que tu n’arrives pas à donner le meilleur de toi-même dans ton travail.

        Vous pourriez donc convenir tous les 2 d’une façon plus productive de faire des critiques (tu peux lui faire lire l’article que j’ai écrit sur la technique du sandwich ;-)).

        Après, c’est 1 situation qui demande plus de précisions. Je ne peux pas te donner la manière exacte de lui formuler les choses sans connaître les détails.

        La 1ère chose que je t’invite à faire, c’est à lui parler de ce que tu vis et ce que tu ressens.

    7. Personnellement, je dirais qu’il y a malgré tout une bonne et une mauvaise peur.

      La peur, dans le sens appréhension, ou montée d’adrénaline, est un facteur important dans la notion de « se sentir en vie ». Apprendre à se dépasser, à repousser ses limites.

      Quand on est en paix, on n’avance plus.

      Peut-être ai-je juste peur de stagner ? 😉

      • C’est ça qui est beau justement: quand tu es en paix, tu ne cherches même plus à avancer puisque tu n’en as plus besoin.

        Mais là, on parle déjà d’un état très avancé, quasi mystique. La paix ne veut pas nécessairement dire inaction : je vois ça plutôt comme une force tranquille, une sérénité.

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