Pourquoi ceux qui vous disent que vous devez absolument échouer avant d’avoir du succès se trompent

  • On dit souvent que l’on apprend de ses erreurs. Qu’il faut se dépêcher d’échouer pour pouvoir réussir plus rapidement. Et avoir du succès.

    Ceci est faux. Et je vais vous montrer pourquoi.

    avoir du succès

    Tenez-vous absolument à échouer avant d’avoir du succès ?

    En réalité, votre cerveau biologique se souvient avant tout des succès, non des échecs.

    Lorsque vous êtes en période d’apprentissage, faites-vous plus d’erreurs ou de réussite ?

    Imaginons que vous soyez en train d’apprendre un sport : le golf par exemple.

    Combien de fois arrivez-vous à taper correctement la petite balle blanche ?

    Et combien de fois allez-vous défoncer le gazon, taper dans le vide, toucher la balle qui, dans un superbe élan, avancera de 2 mètres… ?

    Vous en conviendrez avec moi, lorsqu’on apprend quelque chose, on se trompe un certain nombre de fois : peut-être même 10 fois plus que l’on ne réussit.

    Ceci est incontestable.

    On a coutume de dire que pour progresser, il faut répéter, répéter, répéter. Qu’il faut pratiquer.

    Simplement, si seule la répétition et la pratique servaient à apprendre quelque chose, alors vous ne feriez que répétez avant tout vos erreurs, vos coups ratés.

    Et si l’on est censé apprendre de nos erreurs, alors, au lieu de s’améliorer on deviendrait constamment de moins en moins bons

    S’il suffisait donc de répéter pour nous améliorer, nous deviendrions donc des experts en « ratage » de coups.

    Seulement voilà : les choses ne se passent généralement pas comme cela.

    Même si vous manquez un certain nombre de coups, vous allez de plus en plus souvent arriver à taper correctement la balle, qui partira de plus en plus loin.

    Pourquoi ?

    Parce que notre cerveau, pour renforcer la qualité de sa pratique, se base sur les coups réussis.

    C’est la façon dont il apprend naturellement et permet de nous améliorer.

    Toutefois…

    Nous, avec notre petit conscient, avons tendance à bien plus porter notre attention sur tous les coups manqués plutôt que sur ceux réussis.

    Plus encore, nous allons même attacher à nos coups ratés une importance émotionnelle (parfois immense !).

    Nous nous blâmons et nous flagellons en se disant que nous n’y arriverons jamais.

    Comment remédier à cela ?

    Il suffit de faire porter votre attention sur les coups qui réussissent, même s’il n’y en a qu’un sur cent.

    Car de toute façon, mécaniquement, c’est à partir de celui-là que votre cerveau vous fait graduellement progresser dans votre pratique.

    Cultivez donc votre attitude positive, en veillant à la qualité de vos pensées, de votre langage, et de ce sur quoi vous allez faire porter votre attention.

     

    10 commentaires

    1. Bonjour Greg,

      Tout d’abord bon anniversaire (oui j’ai un train de retard)…
      Ensuite je partage totalement ton point de vue, sans compter que les expériences négatives, les échecs, sont handicapants pour la suite car ils fragilisent notre confiance en nous-même.

      Cela me fait penser à la phrase « ce qui ne nous tue pas rend plus fort »… comme Claude Halmos (elle avait fait un petit article au sujet de cette maxime), je pense que ce qui nous fait souffrir a tendance à davantage nous fragiliser que nous renforcer. Une éducation « à la dure » n’endurcit pas les enfants mais les fragilise… et c’est pourtant le message contraire qui est véhiculé par la pensée collective. (oui je m’éloigne un peu :) )

      Il est bon de tirer un enseignement de nos erreurs, maintenant, la souffrance, l’échec ou les ratées de l’existence nous aident-ils à progresser ? Je n’en suis pas sure.

      Bonne soirée Greg

      • Coucou Claire,

        Merci pour l’anniversaire :-)

        Complètement d’accord avec ton point de vue ! Il n’est pas nécessaire de souffrir et de profondément galérer pour avancer.
        Tu imagines la vie si tout se passait comme ça.. ?

        Vis une belle journée !

        A tout vite, ici ou là 😉

    2. Marie Pierre

      et oui, la grande joie de la balle « bien » tapée avec le bon angle et tout ce qui va avec procure une telle joie qu’elle nous donne des ailes ! Et merci à dame nature de faire en sorte que notre mémoire soit bien plus forte sur nos moments de satisfactions que sur nos échecs ! J’ai connue un grand Mr prof de golf qui se repose au paradis qui disait aprés une belle balle : OUHA, celle là, elle a des bottes ! Quand à nos échecs, si ils ne sont pas assimilés pour nous faire grandir , on sait bien que la vie nous les renvoie encore et encore.., il y a un autre grand Mr qui a pondu une petite fleurs (de Bach!) pour l’intégration des expérience : Chestnut Bud ! Merci Greg de ces petits moments de réflexion..

      • Coucou Marie-Pierre,

        Oui, belle image que celle de la Vie qui renvoie sur notre chemin les choses que l’on a pas encore amené à la conscience comme dirait Jung !

        Et merci pour le tuyau de la fleur de Bach qui convient 😉

    3. Hello Greg,

      C’est ma première visite sur ton blog et je tiens d’abord à te féliciter pour la qualité de tes articles. Très rare de voir quelqu’un de très pratique.

      Chapeau !

      Pour revenir à ton article, je partage l’idée qu’on n’est pas obligé d’échouer avant de réussir. Je connais plusieurs personnes qui ont l’heureuse tendance de réussir tout ce qu’ils entreprennent sans jamais échouer.

      Toutefois, l’échec n’est pas à blâmer. Quand il arrive, c’est que quelque chose n’a pas fonctionné dans le processus. En déterminant cette chose, on se donne les chances de ne plus retomber dans le même piège. Et donc d’arriver à une autre étape.

      Comme quoi, Winston Churchill disait: « le succès c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme ».

      En résumé, je dirai, « on n’est pas obligé d’échouer avant de réussir. Mais quand l’échec vient on doit pouvoir apprendre de celui-ci afin d’affranchir une nouvelle étape ».

      Bien amicalement,
      Olivier

      • Salut Olivier,

        Bienvenue à toi sur ce blog alors ! Et merci pour ton compliment.

        Ton commentaire est très complet et intéressant : tu as raison de rappeler que rien est tout blanc ou tout noir. Bien sûr que l’échec permet d’apprendre également.

        Seulement pas de la même façon. Il le permettra en mobilisant notre cortex et notre réflexion, et en ajustant notre façon de faire.

        Notre cerveau plus « primitif » lui, apprend plutôt à partir de ce qu’on a bien fait.

        Bien amicalement,

        Grégory

    4. Bonjour Greg,

      Je me présente, Monsieur G.Ratai de Cheratte (en Province de Liège, Belgique).

      J’ai 92 ans et j’ai créé dans ma vie 256 blogs différents pour trouver mon indépendance financière.

      Mais comme j’ai toujours raté, mon cerveau ne peut pas porter son attention sur des résultats positifs.

      Pourriez-vous me donner un conseil avant de me lancer dans ma 257ème tentative (un blog sur « comment placer sa télévision plasma dans un 9m2 entre la chaise roulante et les baxters -avec plasma aussi…humour »).

      Ce serait bien civil de votre part.

      Mr G. Ratai de Cheratte

      • Salut Christian,

        Il parait que Cheratte (qu’on prononce parfois Chératté) est une contrée superbe.
        Mais principalement dirigée par les Ratai il est vrai…

        Mon conseil serait : appliquez-vous alors pour bien rater cette fois, avec classe et dignité 😀

        • Bonjour Monsieur Greg,
          Vous avez tout à fait compris en ce qui concerne cette prononciation particulière.

          Je vais m’appliquer à rater dans la splendeur.

          Réussir des ratés par des Ratai.

          Merci de ce concerne que je ne ratairai pas d’appliquer du mieux possible.
          @+
          Mr G.Ratai (époux de Komdab-i-Tut)

    5. Bonjour,

      Je pense qu’échouer est l’une des meilleures manière d’avancer mais il faut savoir faire cela intelligemment.

      Le problème c’est que les gens qui disent qu’il faut échouer font passer que le fait d’échouer n’est pas grave et que ça ira mieux la prochaine fois car vous saurez ce qu’il ne faut plus faire. Je ne suis pas de cet avis.

      Je pense que quelqu’un qui échoue sait des choses qu’il ne faut plus faire mais ne sait pas les choses qu’il faut faire pour réussir sauf s’il base son projet sur l’expérimentation : test – erreur.

      À mon sens, pour réussir à développer un projet, il faut le démarrer avec une idée basique, commettre des erreurs de jugements (c’est tout à fait normal) et adapter son projet en fonction des paramètres qu’on enregistre pour qu’il réponde à la demande d’un marché.

      Jérémy Goldyn,

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