Négligez cette idée de la PNL et vos rapports avec les autres se détérioreront
Par Grégory Grand | 11 commentairesJe participe très rarement à la croisée des blogs et je suis d’autant plus ravi de le faire ce mois-ci que je trouve le sujet vraiment intéressant.
Merci Jonathan du Blog Méditer pour être heureux d’avoir été très inspiré pour ce sujet. En effet, comment est-ce que je fais pour accepter les autres tels qu’ils sont ?
Tournons un peu en rond
Accepter les autres tels qu’ils sont, c’est partir du postulat de base que tout le monde est à égalité. Que tout le monde est OK.
Mais, allez-vous m’objecter, je réponds à la question par la question : pour accepter les autres comme ils sont, il faut commencer par accepter les autres comme ils sont…
Peu satisfaisant hein ? Laissez-moi donc m’expliquer un peu. Qu’est-ce que j’entends par « considérer que tout le monde est OK » ?
Je vais me prendre pour exemple. Parce que, au fil du temps, j’ai passé un peu de temps avec moi-même et on peut dire que je suis la personne qui me connait le mieux
Quand je fais les choses, je fais toujours du mieux que je peux sur le moment, c’est à dire avec mes ressources du moment, mes connaissances du moment, mon état d’esprit du moment, etc.
Quand je discute avec des gens, que j’écris un article, que je réagis comme je réagis face aux évènements qui m’arrivent, j’essaie toujours de faire du mieux que je peux.
L’intention positive en PNL
Si une personne est comme elle est, ou fait ce qu’elle fait, c’est que POUR ELLE, c’est la meilleure façon de faire ou, en tout cas, c’est la seule qu’elle connaisse à cet instant.
Alors oui, peut-être que MOI, en la regardant, je pense à d’autres manières de faire, à d’autres façons de se comporter qui me sembleraient plus appropriées. Peut-être que MOI je préférerais qu’il agisse comme ceci plutôt que comme cela.
Mais, c’est un des premiers préceptes que j’explique aux participants à mes formations PNL, derrière tout comportement, il y a une intention positive.
Celle-ci n’est pas forcément consciente, nous sommes d’accord. Mais lorsqu’une personne fait cette chose-là, c’est qu’elle (ou du moins son inconscient) estime il y a un intérêt à le faire.
Le cerveau humain ne fait rien par hasard. Tout ce qu’il fait lui demande de l’énergie. Dans chaque façon d’être, chaque pensée, chaque action (que ce soit des micro-gestes ou des comportements de la vie de tous les jours), il investit de l’énergie.
S’il fait le choix de « dépenser » cette énergie, c’est qu’il y a pour lui une bonne raison.
L’idée est donc de considérer que chacun fait du mieux qu’il peut avec les ressources qui sont les siennes à un moment donné.
Pour accepter les autres comme ils sont, je me dis donc qu’ils font VRAIMENT du mieux qu’ils peuvent, à chaque instant. Mais cela passe également par un travail sur moi-même.
M’accepter moi-même toujours plus
Comme nous l’a dit Jack Canfield le premier jour de la formation que je suis à ses côtés durant toute l’année 2013, notre premier travail, en tant qu’instructeur de ses principes du Succès, est de tomber amoureux de nous-même.
Car nous devenons ainsi un véhicule, clair et épuré, au travers duquel le message qu’on délivre devient plus « vrai ».
En travaillant sur moi, mes conflits internes, mes peurs, mes doutes, mes limites, je mets de plus en plus de lumière sur les parties de moi encore dans l’ombre. Sur des choses restées inconscientes.
Et plus je nettoie cela, plus je nourris l’amour que j’ai pour moi-même. Et plus je nourris cet amour, moins je rentre en résonance avec la problématique des autres.
Pourquoi ?
Une courte histoire de piano
Mettez deux pianos dans une même pièce : jouez la note DO sur un piano. La corde de la note DO de l’autre piano va se mettre à vibrer.
Il en va de même chez les humains : lorsque quelque chose me touche, me fait pleurer ou m’agace profondément chez quelqu’un d’autre, c’est que cela touche une corde en moi. Et si cette corde vibre en moi, c’est qu’il y a quelque chose que je n’ai pas encore nettoyé.
Ainsi, plus je travaille sur moi, plus j’accepte facilement les autres comme ils sont puisqu’il y a de moins de moins de choses en eux qui m’agacent, ou me font peur.
Curieusement, dans une dynamique un peu paradoxale, plus je me recentre sur moi pour lever mes blocages et faire évoluer mes ressources, plus je suis dans l’empathie avec autrui car, étant capable de rendre pleinement transparent mon ego et toutes les problématiques qu’il véhicule, je peux enfin accéder à ma vraie nature universelle et ainsi, mieux me connecter à celle de l’autre.
C’est dans cette connexion, cette vraie connexion qu’on touche l’acceptation pleine et entière des autres tels qu’ils sont.
entièrement d’accord, merci pour cet article. Et quand on se met à le ressentir, à sentir ce qui en nous réagit au contact de certaines personnes, on a déjà fait un grand pas. Mais bon, il reste tout le chemin de nettoyage, derrière, pas si facile.
Et sinon, Gregory (avec la bonne orthographe), tu n’as pas peur qu’on devienne tout lisse et ennuyeux in fine?? Des fois ça me fait peur.
merci, et bon we!
Coucou Valérie (avec la bonne orthographe 😀 )
Personnellement je vois la vie comme une occasion merveilleuse de nous épanouir et pour arriver à cela, de travailler sur nous. C’est un long voyage en ce sens, avec ses hauts et ses bas (plus ou moins hauts et plus ou moins bas d’ailleurs).
Par la suite, non bien au contraire, je ne pense pas qu’on devienne lisses et ennuyeux ! Au contraire, nous sommes encore plus au contact de notre propre authenticité. Ne plus réagir à ce qui nous touche ne veut pas dire qu’on perd nos envies, nos plaisirs, nos idées.
On est simplement toujours plus connecté au vrai nous-même et à l’Univers et ça, personnellement, ça me fait plus envie que peur 😉
Vis une beau w-end également !
Grégory
Coucou Greg,
S’aimer soi-même, bel objectif !
C’est vrai qu’il y a beaucoup de travail à faire, un bon dépoussiérage, un bon ménage de printemps, et avec les beaux jours qui vont arriver (on y croit) cela sera plus facile, de tout ouvrir et de tout aérer afin que les personnes autour de nous ressentent le bien être que cela nous procure et en fassent de même.
Bises et bon week-end mon cher Greg
Coucou Marie-Do,
Tout un travail hein ? Cela se fait petit à petit, sans efforts et avec plaisir même
C’est une belle analogie que de parler du ménage de printemps, effectivement, les énergies repartent après l’hiver, c’est donc le bon moment !
Bises et à tout vite.
Greg
Merci Greg, je partage egalement cette analyse, vivement un article sur les techniques de depoussierages. Excellent week-end!
Coucou Kinda,
haha, un article sur le dépoussiérage, il va y avoir beaucoup de choses à dire !
Il existe tellement de techniques variées et efficaces.
Mais c’est une bonne idée!
Très beau w-end à toi également.
Bien amicalement,
Grégory
Salut Grégory,
Très intéressant cet article qui rejoint les autres participants. Tout se trouve déjà en nous. Il y a pas mal de boulot pour bien nettoyer tout se qui va faire écho aux comportements des autres ! Une fois nettoyé, on s’en fiche et tout roule 😉
A+
Salut Jonathan,
C’est vrai que nous avons toutes les ressources en nous. Il suffit d’y accéder et pour cela, travailler sur nous est important !
Une fois cela fait (enfin, c’est quand même un processus continuel qui dure toute une vie !), on peut plus librement s’épanouir au contact des autres.
Bien amicalement,
Grégory
Cet article me fait du bien.
Il met en mots ce que je ressens et comme je n’ai pas l’écriture facile c’est très pratique!
Cela me fait avancer dans le fait de ne pas faire de supposition sur les intentions de l’autre et cela m’aide à être tolérante.
Et plus je fais mon « nettoyage de conscience » et plus je m’aime et plus je suis acceptante envers l’autre…
J’en suis au chapitre où il parle de toutes ces pensées négatives que nous avons chaque jours envers nous même…
Merçi Greg!
Cathy
Coucou Cathy,
Je suis bien content que ta pensée ait trouvé à s’exprimer à travers cet article, c’est la connexion des Grand ça ! (pour les pointilleux en orthographe, l’absence de « s » à Grand est délibérée)
Le chapitre où tu es doit être celui des fourmis si ma mémoire est bonne !
Oui, en devenant de plus en plus « neutre », on évite l’interprétation des faits et pensées de l’autre et comme tu le dis, on s’ouvre à la tolérance.
Et ce qu’il y a d’intéressant, c’est qu’on s’aperçoit qu’on peut toujours pousser plus haut notre seuil de tolérance (car généralement on peut compter sur notre environnement pour nous permettre de nous améliorer) 😀
A tout vite !
Bonjour Grég,
j’ai lu attentivement ton article et les commentaires.
Je partage ce qui est dit et trouve ton article clair et intéressant. Mais (eh oui!)rien à faire, à l’issue de cette lecture, une question ne veut pas quitter mon esprit: est-ce qu’il y a une limite à cette tolérance?
J’essaie d’être plus claire (mais j’ai du mal sur ce coup-là!): une personne me blesse par ses propos et/ou par son indifférence; même si je me dis qu’elle fait de son mieux, si son attitude et ses propos ne me respectent pas ou ne me paraissent pas normaux, il m’est très difficile de l’accepter comme elle est.
Il est vrai qu’il y a beaucoup de nettoyage à faire et que des articles sur différentes techniques seraient intéressants, mais je ne parviens pas pour le moment à trouver réponse à cette question.
Désolée d’être confuse
Bon wk à tous