Ce que vous avez toujours voulu savoir sur Yvon Cavelier (1/2)

Yvon Cavelier vous connaissez ?

C’est un véritable Virtuose du Copywriting et un blogueur de talent.

Son blog copywriting-pratique.com s’est propulsé parmi les blogs incontournables de la webosphère Française en quelques mois seulement.

Savez-vous comment il a fait cela ?

Yvon est pour moi une grande source d’inspiration, tant pour la masse du travail qu’il accomplit que pour l’éthique avec laquelle il le fait.

Autant dire, chers amis Blogueurs, qu’Yvon et sa plume ont beaucoup de choses à nous apprendre.

Seulement, il est rare, très rare qu’il réponde à un interview.

Il se trouve que j’ai tout de même eu le grand plaisir de passer plusieurs jours avec lui.

Je lui ai donc quand même posé quelques questions, histoire de vous en apprendre un peu plus sur lui.

Yvon Cavelier

Salut Yvon,

Je souhaite d’abord te remercier d’avoir accepté mon invitation.

Je te remercie également de m’inviter. Tu es le premier à qui je réponds car j’ai bien peu de temps pour ça, mais j’apprécie particulièrement ton travail et ta mentalité.

J’ai remarqué sur copywriting-pratique que lorsque tu parlais un peu plus de ton histoire personnelle, cela suscitait particulièrement l’intérêt de tes lecteurs.

On te connaît sous ta casquette de copywriter et j’ai toujours adoré en savoir un peu plus sur les gens que je lis régulièrement et que j’estime.

Du coup, j’aimerais aujourd’hui permettre aux internautes qui te sont fidèles de te connaître encore un peu mieux.

Telle est donc ma mission. Es-tu OK pour m’aider à la remplir ?

Dans les grandes lignes je suis d’accord. Tu dois juste savoir que je n’aime pas forcément tout dévoiler de ma partie « privée » car pour moi, la vie sur Internet et la vie en dehors d’Internet est très importante.

Mais j’accepte volontiers de répondre à tes questions

Super ! Alors c’est parti.

-Peux-tu d’abord nous rappeler un peu ton parcours ? Comment as-tu débuté sur internet et quelles sont les raisons qui t’ont amené a quitté ton emploi de commercial pour t’investir de plus en plus sur le web ?

Alors j’ai véritablement commencé sur Internet en décembre 1999. J’ai écrit mon premier livre et j’ai construit un site web pour le vendre, en proposant le premier chapitre gratuitement sur ce site web, et en donnant la possibilité à ceux qui l’avaient consulté d’acquérir la version complète.

Une sorte d’ancêtre de la squeeze page moderne, aujourd’hui passablement dépassée.

Je n’avais pas vraiment dans l’idée de quitter mon emploi, car je faisais plus ça pour m’amuser, mais avec le temps, et devant la relative facilité d’accéder à un revenu quasi identique à celui que j’avais à l’époque en bossant de chez moi, sans avoir de compte à rendre à qui que ce soit, l’idée a commencé à faire son chemin dans mon esprit.

J’ai véritablement abandonné toute forme d’activité salariée en mai 2004.

-Généralement, si on se fie aux « classifications académiques », les personnes plutôt « maths » ou plutôt « littéraires » sont des profils opposés.

Pour ta part, tu cultives l’amour de ces deux disciplines. Deux questions ici :

En tant que véritable passionné des mathématiques, vois-tu des liens entre les maths et le copywriting ? Si oui, quels sont-ils ?

D’où te viens ton amour de l’écriture ?

Super tes questions. J’adore.

Les maths sont partout. C’est une véritable passion en ce qui me concerne car non content de proposer des solutions logiques à toutes formes de problèmes, elles permettent également d’aller aussi loin que le cerveau humain est capable d’aller.

Oui, OK cette phrase est un peu obscure, mais je vais essayer de l’étayer.

Ce que je veux dire, c’est qu’une solution mathématique est toujours envisageable à toute forme de problème.

En copywriting, je me sers des maths à chaque étape de l’élaboration d’une lettre de vente. Le plus souvent pour l’analyse des réactions des gens quand ils lisent des passages de mes lettres, mais également parce que j’adore jouer avec les chiffres.

Parce que les chiffres fascinent. On se laisse facilement influencer par les chiffres, surtout si on sait les manier et les présenter de la bonne manière.

Je me sers aussi des maths pour évaluer les statistiques de mes pages de vente à l’aide de courbes et d’outils que je programme moi-même. Ces courbes et ces résultats m’aident ensuite à prévoir les dispositions de mes autres pages de vente.

En résumé, copywriting et maths font bon ménage car ces deux disciplines permettent d’aborder l’influence d’un acheteur de manière quasi scientifique.

Cela dit, j’ai énormément d’autres activités qui me permettent d’utiliser et d’abuser des maths au quotidien. Mais je ne vais pas saouler tes lecteurs avec ça, car ce n’est pas vraiment le sujet.

Quant à mon amour de l’écriture, il me vient certainement du fait que j’ai des facilités pour le faire. Et parce que j’aime bien transmettre. J’y reviens plus bas.

-Si maintenant je te disais : Yvon, voilà, les maths, le métier de copywriter et internet viennent de disparaître. À jamais. Finis, rayés définitivement de la carte. Quel(s) autre(s) métier(s) exercerais-tu ?

Bûcheron, certainement… Ou berger. Ou n’importe quel métier qui permettrait d’oublier que les maths n’existent plus… 😉

Plus sérieusement, je pourrais toujours continuer à écrire et à vendre mes ouvrages par correspondance, ce que j’ai fait à mes tous débuts, même sans Internet.

Mais on devrait le faire à la main. C’est-à-dire avec un stylo. Ou une machine à écrire à ruban. Et imprimer chaque exemplaire un à un. Car une photocopieuse est un repaire incroyable de chiffres et de maths… Quant aux ordinateurs, ils ne fonctionnent QU’avec les maths.

Donc, sans les maths, difficile de s’en sortir dans mon métier je pense… Et surtout, carrément inintéressant !

Ta question me déprime. Je vais apprendre la table de multiplication de 23 pour m’en remettre. Tu me laisses 3 minutes ?

(remarque perso : ton goût du détail et ton amour de la logique feraient de toi un excellent enquêteur non ? )

Enquêteur… Ha oui tiens, je n’y avais pas pensé. Mais sans les maths ni Internet, on en reviendrait au Bertillonnage, et comment répertorier les différentes empreintes et comment en déduire des statistiques ? Mais surtout comment retrouver un suspect dans une base informatique qui est un système basé… sur des mathématiques ?

Vraiment déprimant tout ça.

-Tu n’en parles jamais expressément sur copywriting-pratique.com, mais on sent derrière ton écriture une grande éthique ainsi qu’une réflexion sur toi-même. Y a-t-il des méthodes et des livres de développement personnel que tu apprécies tout particulièrement ?

Mon livre de prédilection concernant le développement personnel, c’est « psycho cybernétique ». Un livre de Maxwell Maltz (ancien chirurgien esthétique), édité par Xtian Godefroy et qu’on ne trouve plus qu’en bouquinerie (si on a de la chance).

C’est un bouquin qui a révolutionné ma vie car il m’a appris à accepter et à remodeler l’image que j’avais de moi-même pour arriver à en faire plus ou moins ce que je voulais.

Je conseillerais donc à quiconque veut arriver à progresser de lire ce livre au moins une fois dans sa vie (s’il arrive à le trouver ce qui est loin d’être gagné), et de mettre en action au moins UNE des techniques qu’il enseigne.

Après,  j’ai beaucoup apprécié aussi « Comment se faire des amis » de Dale Carnegie (livre que je lis au moins une fois par an) et bien évidemment le Petit Livre Rouge de la Vente de Jeffrey Gitomer, qui n’est pas vraiment un livre de développement personnel, encore que lorsqu’on est vendeur, on peut largement le considérer comme tel.

Pourrais-tu nous apporter quelques précisions sur ce qu’il t’est arrivé entre le 26 mai et le 28 mai 1997 ?

Ha… Gros dossier… Je n’irai pas vraiment dans le détail de cette douloureuse partie de ma vie car comme son nom l’indique, ce fut douloureux.

Disons que suite à un virus particulièrement puissant, toutes mes fonctions vitales se sont arrêtées le 26 mai 1997 vers 15:20.

Je suis resté « en vie » artificiellement pendant 3 jours afin que les médecins qui me suivaient puissent tenter de comprendre ce qui m’était arrivé avant de me débrancher.

Ils n’ont rien trouvé.

Et contre toute attente, je me suis « réveillé » comme une fleur 3 jours plus tard. Ils n’ont toujours pas compris pourquoi. Et moi non plus.

J’ai bien quelques explications plus ou moins mystiques mais tu comprendras que dans un souci d’image (je suis quand même suivi par quelques personnes, et toi aussi) je m’en tiendrai à une explication logique et scientifique (c’est-à-dire que je ne sais pas pourquoi je suis encore en vie aujourd’hui).

-Pour toi, que se passe-t-il lorsque nous mourrons ?

Je ne peux que te parler de ce que je connais, et de ce que je me souviens : C’est-à-dire pas grand-chose. Le tunnel, la lumière blanche, et tout le reste… je n’ai rien vu de tel.

Au réveil par contre, j’ai méchamment dégusté. Cauchemars, insomnies, tristesse, abattement.

La psy de l’hôpital m’a dit – à l’époque – que c’était « normal ». Qu’on ne passait pas si près de la mort sans en payer le prix…

Donc pour répondre précisément à ta question, ma réponse est : Rien. Tout s’arrête. Il ne reste que le souvenir qu’ont les gens de toi.

D’où l’intérêt de transmettre un maximum avant d’y passer (parce qu’on n’y passera tous, hein, c’est juste une question de temps).

-Comme tu l’as écrit, ces évènements t’ont rendu « un peu plus zen ». Aujourd’hui, à 44 ans, pourrais-tu nous citer 3 autres évènements importants de ta vie que tu retiendrais (3 accomplissements dont tu es fier par exemple) ?

Ces évènements m’ont rendu un peu plus zen car en effet, j’ai pris conscience que nous ne sommes que peu de choses ici-bas.

Et que tout peut s’arrêter d’un seul coup.

Quand tu as vraiment conscience de ça, je veux dire VRAIMENT… quand ce concept n’est plus un vague proverbe ou une vague citation prononcée par quelqu’un de connu mais qui n’a jamais vraiment expérimenté ce que c’est que de « presque » disparaitre, alors la vie prend un autre sens.

Depuis mon « accident », j’ai écrit 98 livres, et programmé 34 logiciels. J’ai décidé de ne plus faire ce que je ne voulais pas faire, et j’ai décidé d’accepter l’idée que tout peut s’arrêter dans 5 minutes. Ou alors ce soir. Ou demain.

Alors je profite de la vie.

Quant aux 3 évènements importants de ma vie, il y en a un dont je ne parlerai pas, un deuxième qui n’a pas grand intérêt et un 3^ème qui vient juste d’arriver. Et qui me remplit de bonheur à chaque minute de la journée.

Comment ça je suis vague ?

-Haha, excellent, j’adore !

LISEZ LA SUITE DE L’INTERVIEW DES DEMAIN !

Vous y découvrirez :

• l’aspect de sa personnalité dont Yvon lui-même se méfie
• la technique qui lui permet de dormir seulement 3H par nuit
• Les 5 choses qu’il adore faire lorsqu’il ne travaille pas
• Combien il gagne grâce à ses blogs
• LA principale qualité que tout copywriter doit absolument avoir pour réussir sur internet
• et plein d’autres choses encore,