L’info dont vous avez besoin pour vous faire couvrir d’or
Par Grégory Grand | 17 commentairesIl remet ça.
La fine plume du blog Virtuose-marketing, notre cher ami Cédric, nous propose à nouveau de réfléchir à la morale qu’il est possible de tirer d’un conte.
C’est que dans chaque dicton populaire et dans chaque histoire qui se perpétue au travers les siècles, résident des pépites de vérité, des clés de vie.
Dans le conte du jour, réside l’information essentielle qui vous permettra de vous faire couvrir d’or.
Voici l’histoire choisie par Cédric pour ce nouveau défi.
Elle est tiré du livre de Gérard Szymanski La métaphore, voie royale de la communication
Un jour, le sultan rêva qu’il avait perdu toutes ses dents.
Il se réveilla, effrayé, et fit venir un homme sage pour interpréter son rêve.
« Quel malheur ! dit le sage. Chaque dent perdue représente la perte d’un proche parent de Votre Majesté.
– Insolent ! s’écria le sultan. Comment oses-tu dire une chose pareille ? »
Le sultan appela les gardes et ordonna qu’on lui donne cent coups de fouet. Puis, il exigea qu’on appelle un autre sage, afin d’interpréter son rêve.
L’autre sage lui dit :
« Majesté, un grand bonheur vous est réservé ! Le rêve indique que vous allez survivre à tous vos proches ! »
Le visage du sultan s’éclaira et il fit donner au sage une centaine de pièces d’or.
Quand celui-ci sortit du palais, un courtisan lui demanda :
« Comment est-ce possible ? L’interprétation que tu as faite est la même que celle de ton collègue et pourtant, il a reçu des coups, alors qu’on te donne des pièces d’or !
– Rappelle-toi toujours, l’ami, dit le sage, que tout dépend de la manière dont on dit les choses.
Alors ? Quel est selon vous le thème central de cette histoire ?
La communication ?
La faculté à bien communiquer plus exactement ?
Les techniques pour apprendre à dire les choses ?
Non.
Enfin, pas pour moi.
Je ne nie pas que la parole est essentielle : le prologue de l’évangile selon St Jean ne dit-il pas d’ailleurs qu’ « au commencement était le verbe » ?
Mais plutôt que d’insister sur cette thématique, je vais profiter de ce conte pour en tirer une autre morale.
Et si l’important c’était l’avant ?
Songez-y.
Le langage ne fait en réalité rien d’autre que traduire à l’extérieur ce qu’il se passe à l’intérieur.
Bien sûr, en apprenant à dire les choses autrement, on peut s’éviter 100 coups de fouet.
Mais apprendre à dire autrement veut avant tout dire apprendre à penser autrement.
Le langage n’est-il pas l’étape qui vient juste après la pensée ?
N’est-il pas ce qui permet de la mettre en forme ?
Êtes-vous sûr de vous poser les bonnes questions ?
Penser autrement, c’est savoir se poser les bonnes questions.
La qualité de questions que vous vous posez détermine la qualité de votre vie.
Demandez-vous pourquoi vous n’arrivez jamais à gagner plus d’argent, et vous continuerez à ne jamais gagner plus d’argent.
Demandez-vous comment vous allez pouvoir arriver à accroître vos revenus, et vous accroîtrez vos revenus.
Relisez le conte : le 2ème sage n’a-t-il pas une perception différente de la vie ?
Ne voit-il pas un grand « bonheur » là où le 1er voit un immense « malheur » ?
Une petite histoire
Voici une petite histoire, rapide, qu’un organisateur de la marche sur le feu nous a racontée à Londres le mois passé, lors du séminaire UPW de Tony Robbins.
Il y a quelques années, il était chargé d’organiser une marche sur le feu en Australie.
A quelques jours de l’évènement : impossible.
La végétation aux alentours est bien trop sèche et il est absolument impensable de se voir accorder une autorisation officielle pour pouvoir allumer un feu dans ces conditions.
Après avoir passé des heures et des heures au téléphone pour convaincre les dirigeants locaux, l’organisateur ne sait plus quoi faire.
Il appelle Tony Robbins en lui disant :
« Tony, impossible d’organiser la marche sur le feu :
– le climat est bien trop sec et la zone est risquée
– l’agent local en charge est absolument contre, il ne veut pas voir revenir des gens brulés aux pieds
– son supérieur n’est pas joignable avant 2 jours (la marche sur le feu devait être organisée le lendemain soir)
Tony lui répond :
« Hum… ta liste est sympa, mais elle contient seulement des raisons qui nous montrent pourquoi il est impossible d’organiser cette marche.
Tu vas donc la déchirer, et commencer à faire une nouvelle liste : la liste des choses qui vont faire que tu vas pouvoir organiser cette marche ».
Long story short, en changeant sa manière de penser, l’organisateur a pu trouver des combines et est parvenu à obtenir l’accord d’autres autorités politiques au dernier moment.
Encore stressé et exténué, l’organisateur rappelle Tony :
« Tony, j’ai réussi, j’ai eu l’accord ».
Et Robbins de répondre calmement : « Mais c’était évident. A demain »
Si comme le 2ème sage du conte, vous changez votre perception de la vie, alors vous changerez la manière dont vous direz les choses.
Vous changerez la façon dont vous communiquez avec les autres mais aussi, et surtout, avec vous-même.
Et plutôt que de vous fouetter et de vous auto-flageller alors, vous aussi, recevrez votre centaine de pièces d’or.
Bonjour Gregory,
En effet le communication avec soi même est aussi importante, sinon plus, que la communication avec les autres. Comme tu le dis si bien, arrêtons de nous auto-flageller. Nous avons tous des capacités extraordinaires. A nous de bien nous connaitre et de les découvrir. Nous devons également « sélectionner », nos fréquentions, sinon, gare ! j’en parle dans mon dernier article.
Bonjour.
Quelle que soit la cible, la communication est toujours indispensable, ça c’est sûr. Je crois que nos fréquentations ne peuvent pas influencer notre « Moi » si on sait ce qu’on veut.
Merci pour votre beau texte !
Bonjour,
Avec plaisir pour ce texte !
C’est sûr que lorsqu’on se connaît bien soi-même et que l’on sait où l’on va, alors on ne se fait guère influencer.
A bientôt,
Amicalement,
Grégory
Bonjour Gregory,
Autrement dit : Savoir carresser les gens dans le sens du poil !
L’art de bien savoir communiquer et faire passer ses idées est une compétence ultra importante et qui donne des possibilités sensationnelles
Dorian
Salut Dorian,
Oui, mais pas seulement !
L’art de savoir communiquer provient aussi et avant tout de la façon dont on perçoit la vie et les autres 😉
Oui Très juste !
Notre façon de communiquer influe sur notre façon d’être et de penser et réciproquement.
Bonne journée.
Dorian
Salut Grégory :
Bravo! Elle est bien expliquée ta réflexion. A travers tes phrases, j’arrive à percevoir clairement l’alignement de l’hémisphère droit de ton cerveau, avec le gauche. Tu marche presque sur les talons de Cédric en question d’imagination, pour adapter les histoires a la réalité.
Merci de l’effort réalisé pour vouloir nous donner quelque chose de différent quand même.
Bonne journée.
dAmicalement,
Jaime.
Salut Jaime,
Merci du compliment : oui, c’est toujours utile de faire fonctionner nos 2 hémisphères cérébraux au maximum en harmonie l’un avec l’autre !
Vis une bonne journée,
Grégory
On est de nouveau syncro il me semble…. Regarde mon article du jour!!!
Bonsoir Gregory,
il est indispensable de changer sa façon de penser et trouver les mots et les combinaisons qui permettent d’attendre nos objectifs.
c’est ce que tu nous a montré aujourd’hui avec ces 2 histoires. en effet le deuxième sage n’a pas menti. Mais il a su comment dire la vérité autrement pour s’échapper des 100 coups de fouets.
Mais il y a un petit problème cher Greg, c’est que les gens peuvent interpréter ça autrement, c’est à dire la fameuse phrase : .
je ne sais si tu es d’accord avec moi. mais personnellement je rencontre ce problème presque chaque jour avec mes clients vu que je suis un commercial.
Bonjour Adbel,
Effectivement, tu soulèves 1 question très intéressante et pas forcément évidente à résoudre : celle de la réception du message que l’on donne.
L’idéal, pour s’assurer que l’on a bien été compris, est alors de demander 1 retour à l’autre, 1 feed-back.
C’est la seule façon que l’on aura de savoir si l’autre a bien compris ce que l’on voulait dire, et si ça n’est pas le cas, alors on pourra adapter nos propos jusqu’à ce que l’autre ait bien saisi le sens de notre phrase !
Merci pour cette judicieuse remarque cher Abdel.
Vis 1 belle journée !
Grégory
Bonsoir Grégory,
Je vois que nos esprits se sont rencontrés pour trouver une morale perso à cette jolie petite histoire.
Lorsque je sens que je suis en train de me raconter que je vais tout perdre, pas mes parents proches comme dans l’histoire mais mes clients, de l’argent etc…je vais faire une méditation et je change d’énergie et comme dans l’histoire de Tony, je cherche les bonnes raison pour que ça marche plutôt que de me persuader que ça ne va pas marcher!
Salut Hannah,
Oui effectivement nous avons pris deux voies distinctes pour arriver finalement à un résultat similaire 😉
Merci pour ton témoignage, c’est vrai qu’il est intéressant de prendre le temps de méditer lorsqu’on sent qu’on est en énergie basse : c’est effectivement un moyen efficace et rapide pour changer sa communication interne et la façon de percevoir nos « problèmes » qui, du coup, n’en sont plus !
Salut Greg,
Bien sympa ta reflexion. Cela me rappelle quelque chose que j’ai lu (je sais plus où et je ne sais plus non plus de qui) :
« La différence entre quelqu’un qui réussi et quelqu’un qui échoue :
C’est qu’il y en a un qui a son esprit orienté problème et l’autre orienté solution »
Ton exemple de Tony Robbins le montre parfaitement 😉
Bonne journée !
Salut Seb,
Merci pour ton commentaire qui lui aussi est bien sympa.
Oui, ta phrase est très juste, on l’utilise très souvent en PNL : le but est de toujours faire « basculer » la personne du côté solution !
Bien vu Greg
Je pense que tu vas apprécier mon conte bouddhiste car la morale avec ton histoire de marcheur sur le feu n’est pas si éloigné.
L ‘un (le bouddha) dit aux autres ce qu’ils souhaitent entendre. L’autre (Tony R) ce qu’il faut faire pour être entendu.
http://jadidalocations.com/blog-maroc/conte-oriental-et-de-sagesse-bouddhiste/
(figure dans la liste des contes de Cédric )
@micalement
Jacky
Merci Jacky pour ce beau conte.
Effectivement, on y retrouve une philosophie commune !
Bonne journée,
Grégory