Ce que vous devez absolument savoir sur vos comportements : plaidoyer en faveur de l’intention positive

  • Lorsqu’on apprend la PNL, on nous explique que derrière tout comportement il y a une intention positive. Qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ?

    Imaginez une mère tenant son enfant de 6 ans par la main, tous deux se baladant paisiblement dans les rues de Paris.

    Soudain, l’enfant aperçoit un joli labrador de couleur crème de l’autre côté de la rue. En une seconde, il retire sa main de celle de sa mère et commence à traverser la rue, les yeux rivés sur le chien.

    Affolée sa mère le rattrape de justesse par le bras, et l’attire d’un geste un peu brusque vers elle. Puis elle lui décolle une belle gifle.

    Derrière cette gifle, se cache une intention positive.

     

    intention positive

    Et si derrière tout comportement il y a avait une intention positive ?

    Nous avons vu hier que si vous arriviez en retard, c’est que cela nourrissait quelque chose de bon pour vous.

    Derrière tout comportement il y a une intention positive : voici l’un des plus puissants présupposés de la PNL.

    Derrière chaque geste, chaque action d’une personne, se cache une intention positive.

    Comprenez-moi bien, celle-ci peut être totalement inconsciente.

    L’idée ici, est que notre cerveau fonctionne toujours avec les ressources qu’il a, au moment où il est sollicité.

    Un comportement donné, mettre un claque à son enfant par exemple, n’est donc que l’expression des ressources d’une personne à un moment donné.

    Cette personne fera toujours du mieux qu’elle peut.

     Cette mère à Paris a eu très peur : la gifle est donc un réflexe du cerveau limbique. Elle n’a peut-être pas encore appris à réagir autrement.

    Quelle intention positive y a-t-il à gifler son enfant ?

    Peut-être celle de vouloir lui montrer qu’on ne traverse pas la route comme cela sans regarder, ou alors celle de garder son enfant en vie.

    L’intention positive à quoi ça sert ?

    L’idée d’aller chercher l’intention positive derrière le comportement d’une personne permet d’essayer de mieux comprendre les raisons qui la poussent à faire ce qu’elle fait.

    Si un jeune de cité vous frappe par exemple, on peut découvrir que ce jeune se sent menacé et attaqué même si on ne fait que le regarder. Son intention positive est donc de se défendre. Ou alors de s’affirmer ou de sentir exister aux yeux de sa bande.

    Si une personne est souvent déprimée, elle peut nourrir (inconsciemment encore une fois) l’intension positive de recevoir de l’attention, des soins de la part des personnes qui l’entourent.

    Si une collègue rend systématiquement ses rapports avec 2 jours de retard, soit vous entretenez des ondes négatives en la critiquant auprès de vos collègues :

    « tu as vu, elle est pénible, elle ne rend jamais les dossiers quand il faut »

    Soit, vous choisissez d’aller chercher la raison positive pour laquelle elle a fait ça.

    Peut-être que cette personne souhaitait que le dossier soit le plus parfait possible, et qu’elle a donc eu à coeur de le peaufiner jusqu’au bout… (on rentre ici dans ce qui est appelé le recadrage en PNL).

    Aller rechercher l’intention positive d’une personne ne signifie pas nécessairement être en accord avec le comportement qu’elle a adopté pour la satisfaire.

    Vous pouvez (devez parfois) condamner le comportement, tout en pouvant rester ouvert à l’intention positive qu’elle a cherché à nourrir derrière.

    Et vous, quelles intentions positives nourrissez-vous en lisant ce Blog 😉 ?

     

    15 commentaires

    1. Pour ma part je viens ici pour en apprendre toujours plus et je suis rarement déçu :)

      PS : Pourquoi préciser un jeune « de cité » ? D’ailleurs pourquoi « un jeune » ? Bon allez c’est un détail … mais j’ai été « jeune de cité » et je n’ai jamais frappé personne pour un mauvais regard …

      • Salut Xavier,

        Merci pour ton retour super sympa :-)

        Pourquoi jeune de cité ? C’est une bonne question…
        J’avoue que ça m’est venu comme ça. Sans doute que je véhicule un cliché…
        Merci, tu vois je ne m’en étais pas rendu compte. J’ai du penser aux jeunes qui trainent en bande autour des banlieues.

        Alors qu’en fait, mon exemple peut marcher avec tout le monde bien sûr !

    2. Salut Grégory,

      Excellent, adopter ce point de vue le plus souvent possible, chercher les intentions positives, ça permet aussi de « relâcher » tous les jugements que l’on peut faire tous les jours (et souvent inconsciemment) sur les autres.

      C’est très libérateur en fait, et c’est donc aussi une voie pour aller vers plus de sérénité.

      Benoît

      • Salut Benoît,

        Merci pour ton complément, je me disais justement que je n’avais pas abordé ce point dans l’article !

        C’est vrai qu’adopter cette vision des choses permet d’être moins dans le jugement de ce que fait l’autre. On ne cherche plus à le critiquer.
        Avoir ce réflexe est à coup sûr un gage de sérénité !

        Bien amicalement,

        Grégory

    3. Merci Grégory pour cette article.

      C’est impressionnant, tu arrive à voir tout en positif. JE pense que c’est une qualité qui n’est pas donnée à tout le monde. Je suis en relation constante avec des clients et je peux te dire qu’à la fin de la journée je ne vois plus de positif en eux !

      • Salut Jonathan,

        Je ne sais pas si voir les choses en rose plutôt qu’en noir est une qualité, en tout cas, ça apporte un confort de vie, ça c’est sûr.

        Et surtout, ça se travaille ! Ca se développe, c’est comme tout !

        Je suis sûr que tu serais en pleine forme à la fin de la journée si tu tirais le positif de tes clients 😉

    4. Salut Grégory,

      Très bon article, comme toujours.

      Cela me rappelle un cours de copywriting hypnotique qui m’avait vraiment marqué.

      L’exemple était celui des terroristes du 11 septembre. Le cours expliquait qu’ils avaient agi avec une intention positive.

      Une fois qu’on comprend parfaitement cela, on arrive à se mettre à la place des gens, à mieux les comprendre, à mieux les satisfaire… et à conclure des ventes 😉

      Cédric

      • Salut Cédric,

        Très bel exemple du 11/09 effectivement. Qui prend un extrême et qui parle bien justement.
        J’ai pensé citer l’exemple du viol dans l’article, puis je l’ai gardé sous le coude au cas où quelqu’un dans les commentaires soit complètement en désaccord avec l’idée défendue ici.

        Merci pour la morale « business » de l’histoire, c’est excellent ! Et c’est utile… 😉

        Greg

    5. Bonjour Grégory,
      je suis d’accord avec tout ce qui est dit dans l’article ainsi que dans les commentaires. Il est clair que chercher à identifier les intentions positives de l’autre permet, quand on y parvient,une meilleure compréhension (de l’empathie?), donc davantage de sérénité, en évitant les habituelles pensées négatives qui nuisent tant aux relations.
      Toujours, je pense, la difficulté de savoir prendre du recul dans le feu de l’action…
      Néanmoins, j’ai une question: pour moi, tu en as trop dit ou pas assez concernant « l’exemple du viol » :-) alors j’aimerais beaucoup savoir de quoi il s’agit…

    6. J’adhère à 100% au principe de l’intention positive. Cela permet de limiter les dégâts dans les relations mais aussi, de s’éviter les sentiments négatifs qui nuisent à la santé mentale et physique!

    7. Bonjour,

      Je ne voudrais pas être une empêcheuse de positiver en rond, mais il me semble qu’un geste aussi impulsif que de frapper son enfant parce qu’il a commis une imprudence grave a surtout pour but de soulager les nerfs de la mère et faire baisser son propre stress.

      Toujours dans le même but (soulager sa conscience), elle peut rationaliser par la suite qu’elle voulait poser là un geste « éducatif ».

      Ne prends surtout pas mon commentaire comme une critique négative de ton article.

      À la base, je suis contre les abus physiques sur les enfants, mais c’est probablement parce que suis Québécoise.

      Je pense qu’un parent peut inculquer la notion de danger à son enfant par un autre type de punition qu’en cédant à une impulsion.

      Il ne faut pas oublier non plus qu’elle est un modèle pour son enfant et qu’un jour, quand il sera un ado, il pourrait bien lui remettre la monnaie de sa pièce.

      • Coucou MarieBo,

        Mais je suis parfaitement d’accord avec toi !

        Lorsque tu dis que ce geste « a surtout pour but de soulager les nerfs de la mère et faire baisser son propre stress », c’est exactement ça : c’est précisément l’intention positive (inconsciente ou non) de la mère.

        Il ne faut pas prendre le terme d’intention positive comme quelque chose de complètement conscient.
        La claque, pour la mère, vient la soulager, la vider de son stress : ce comportement apporte donc bien quelque chose à cette mère, il est « positif » dans ce sens là (le terme positif n’est pas pris ici comme véhiculant un quelconque jugement de valeur du type : c’est bien ou c’est mal).

        Après, bien sûr qu’elle peut rationnaliser. Mais nous sommes d’accord que ça n’est pas là la meilleure façon qui soit pour éduquer un enfant.

        Quoiqu’il en soit, c’est LA façon dont cette mère s’y prend, à un moment donné, avec ses ressources. Peut-être qu’elle n’a jamais appris à faire autrement (ou peut-être qu’elle reproduit ce qu’elle a vécu).

        En travaillant sur elle, sur son « impulsivité » ou ses émotions, elle pourra apprendre une autre façon de faire, et nourrir la même finalité : évacuer son stress par exemple, ou éduquer son enfant, MAIS AVEC UN AUTRE COMPORTEMENT QUE CELUI DE LA CLAQUE :-)

    8. Re-bonjour,

      J’aimerais compléter mon commentaire en ajoutant que la seule chance pour qu’un enfant interprète ce type de geste de façon positive (ma mère m’a frappé parce qu’elle m’aime et qu’elle a eu très peur pour moi), c’est qu’il ne soit jamais frappé pour ses autres comportements dérangeants.

    9. Bon, je saisis la nuance.

      Il ne s’agit pas ici de considérer la réaction de l’enfant qui est frappé.

      Une déformation professionnelle de ma part.

      😉

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