Loi de l’attraction : faut-il se contenter de ce qu’on a ou vouloir plus ?

  • Cet article est en forme de réponse. Julien, du Blog Vivre-Paléo a posé une question dans les commentaires sous le dernier article : Les 3+5 conseils dont vous avez besoin pour activer la loi de l’attraction.

    La voici :

     » Salut Grégory

    Je vais faire mon ch****.
    C’est très bien d’exprimer de la gratitude pour ce que nous possédons déjà, et de tourner les évènements en situations positives.

    Mais dans ce cas, on peut très bien se contenter de ce qu’on a !
    Alors pourquoi vouloir attirer plus de choses ??? ;-) »

    La question de Julien est excellente et rejoint une interrogation que je me suis posée pendant un bon bout de temps. Et il m’arrive encore, parfois, d’y réfléchir. Voici la réponse qui me convient aujourd’hui.

    Le but de la Vie

    Pour moi, l’un des buts de la vie est de s’épanouir : par cela, j’entends s’accomplir en tant qu’Être humain en développant une existence emplie des choses qui nous apportent de la joie et du bonheur, afin de nourrir notre Âme.

    Cette dernière comblée, il devient ensuite plus facile d’apporter au monde ce que nous avons à offrir, en partageant nos compétences.

    En tant qu’Humain sur cette terre, nous sommes donc invités à évoluer et à grandir. Comme le dit souvent Antony Robbins, dans la nature, ce qui ne grandit pas… meurt.

    L’idée de vouloir attirer plus de choses est ainsi liée à ce besoin de l’Homme : constamment progresser pour grandir et devenir un meilleur homme/une meilleure femme.

    La loi de l’attraction est un outil privilégié pour le faire car « attirer plus de choses », pour moi, ne désigne pas seulement des biens matériels (paradigme occidental) mais aussi, vous l’aurez compris, l’accomplissement personnel, c’est à dire du bonheur, du bien-être, ceci passant par le développement de nos capacités intellectuelles, émotionnelles, physiques, etc.

    Dans « se contenter de ce qu’on a », justement, on se contente. Cette expression laisse donc un goût d’insatisfaction, à moins de choisir CONSCIEMMENT d’assumer pleinement cela.

    Comme un cadre d’entreprise qui, par exemple, aurait l’appel de la foi et déciderait de devenir moine. Ici ce choix est fait en conscience à l’inverse du « se contenter de ce qu’on a » qui véhicule plutôt une tonalité de résignation.

    Alors on pourrait penser que les Orientaux eux, depuis leur paradigme et leurs traditions, invitent à rester dans l’ETRE, à vivre pleinement en accord avec ce qu’ils ont et donc à rester avec le « ce qu’on a ».

    Mais en y réfléchissant, on peut dire qu’en travaillant sur le CE QUI EST, grâce à la méditation, la conscience du moment présent et les illuminations « ultimes » (satori), les Orientaux sont aussi quelque part dans cette démarche d’évolution : depuis leur condition d’humain, ils aspirent à rejoindre le Tout, la Conscience universelle.

    Il y a donc bien ici aussi une idée de progression. La pratique (que ce soit celle du Tai Chi, de la méditation, du Zen, l’art du thé, …) comportant intrinsèquement l’idée de cheminement sur la Voie et donc, d’évolution.

    De même, le cadre devenu moine et décidant d’embrasser une existence peu fournie en matière de biens matériels et de plaisirs de la vie, pour s’offrir en contre-partie la possibilité de développer sa foi, cherche aussi à grandir, dans la relation qu’il va, chaque jour, rendre de plus en plus intime avec Dieu.

    Ainsi, cultiver la gratitude et remercier pour tout ce que l’on a déjà, dans le but d’activer la loi de l’attraction, permet à la fois d’être pleinement conscient de la richesse qui est notre (que cette richesse soit matérielle, intellectuelle, relationnelle, spirituelle, …) tout en l’inscrivant dans une perspective d’évolution, pour aller vers quelque chose de plus profond encore.

    Que pensez-vous de cette réponse faite à la question de Julien ? Êtes-vous d’accord avec cette façon de voir ?

     

    5 commentaires

    1. Salut Grégory

      Je ne comprenais pas pourquoi en rafraichissant l’article précédent, je ne voyais toujours pas ta réponse à mon message un brin provocateur. Maintenant grâce à ton article, tout le monde sait que j’en suis un 😉

      Je suis pleinement en accord avec ton point de vue.
      Faisant partie de la nature, nous devons aspirer à évoluer, à grandir.
      Et avoir plus (que ce soit matériel ou spirituel) doit nous permettre d’atteindre quelque chose d’encore plus grand, et d’en faire profiter les autres.
      Avoir plus ne doit pas venir compenser un manque, ou répondre à une angoisse.

      D’ailleurs je suis en train de finir la traduction de la science de l’enrichissement (The Science of Getting Rich) de Wallace D. Wattles qui traite de la loi de l’attraction (même si elle n’est pas nommée).

      L’auteur fait clairement la distinction entre « s’enrichir » (matériellement et spirituellement) avec une attitude compétitive (la mauvaise) et s’enrichir avec une attitude créatrice (la bonne).

      La seconde fait appel à nos propres capacités. Et ce que l’on crée aide l’humanité (à une certaine échelle). Il n’y a pas à craindre la concurrence ou le manque de ressources (au sens où il y a une quantité limitée de ressources qui doivent être partagées par tous, un concept valable avec l’attitude compétitive)

      Pour finir, je t’exprime toute ma gratitude pour le lien vers mon blog :-)

      • Hello Julien.
        Tu peux télécharger gratuitement le livre de Wallace D. Wattles en français sur le site web-librairie.com, au cas où. Et plein d’autres également.
        Bonne pioche !

      • Je t’en prie cher Julien 😉

    2. Bonjour Grégory

      Je suis tout à fait d’accord avec toi quand tu écris que le but de la vie est de s’épanouir.

      Par contre, je ne suis pas d’accord avec toi quand tu écris que le besoin de l’Homme est de constamment progresser pour être un meilleur homme ou une meilleure femme. Cela suppose donc que nous sommes tous nés imparfaits ? Et meilleur par rapport à quoi ? Qu’est-ce que cela nous apporterait ?

      Le développement personnel est un concept apporté par les occidentaux. Les orientaux préfèrent parler d’Eveil.

      Ainsi, pour un sage oriental, chercher à devenir ce qu’on est déjà est un non-sens absolu.

      Un vrai sage oriental nous invite plus à découvrir les qualités qui se cachent en chacun de nous, et qui peuvent être différentes de celles de quelqu’un d’autres. Pour un sage oriental il n’y a aucun problème à cela.

      En fait c’est l’emploi du terme « grandir » que je trouve mal approprié. Bouddha ou Lao-tseu, pour ne citer qu’eux, appellent davantage leurs disciples à se « réveiller » et c’est loin d’être facile dans la société actuelle qui cherche à nous déresponsabiliser un maximum.

      Un sage oriental nous invite à faire confiance à la vie plutôt qu’à chercher à provoquer les choses (comme rechercher le bonheur par exemple).

      On peut ainsi très bien s’épanouir sans faire d’efforts conscients dans ce sens. C’est même la meilleur façon d’y arriver pour les taoïstes. Ainsi pour le taoïste Chuang Tseu « ce qui est facile est juste ».

      Il ne faut simplement pas avoir peur d’apprendre les leçons que la Vie nous donne de temps en temps. Ces leçons arrivent d’ailleurs toujours au moment où nous avons besoin de les apprendre.

      Il existe en effet un vieux proverbe oriental qui dit « Quand l’élève est prêt le Maître apparaît »

      Sinon pour Julien, feu Xtian Godefroy a déjà réalisé une traduction française de l’ouvrage de Wattles. Mais elle est sans doute perfectible.

      Bonne journée à tous.

      • Coucou Pierre,

        Merci pour ce témoignage intéressant et constructif. Je réalise en te lisant que je gagnerai à préciser ma pensée ou, du moins,
        le sens donné à certains mots.

        L’idée de « progression » de l’homme n’implique pas, en tout cas dans mon esprit, une correction de ce qui serait imparfait à la base.
        Nous sommes ce que nous sommes et c’est déjà un superbe travail d’accepter pleinement CE QUI EST, pour justement être dans le « juste » taoïste dont tu parles.

        Je te rejoins tout à fait lorsque tu parles d’éveil (j’évoque d’ailleurs les satoris, ces « illuminations » pour les japonais). En même temps,
        ce terme d’éveil implique un changement d’état : un changement d’état de Conscience, sur soi-même et le monde. C’est ce dont je veux parler lorsque je parle de « grandir ».

        Alors ce terme n’est peut-être pas le plus approprié comme tu dis, et en même temps je le trouve intéressant car lorsqu’on grandit, on reste
        bien qui nous sommes déjà. Le grandir peut aussi couvrir, du moins dans l’acception que j’utilise, l’idée de lever le voile, de dé-couvrir comme tu écris, les qualités qui
        se cachent en chacun de nous.

        Merci encore pour tes réflexions et ton apport : l’approche Zen et Taoïste me passionnent, de même que la loi de l’attraction et j’avoue que mon coeur balance souvent entre
        laisser faire les choses et les « provoquer ». En avançant sur le chemin, j’essaie de tirer profit au mieux de ces sagesses.

        Bien amicalement,

        Grégory

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