Utilisez-vous ces mots qui rabaissent la confiance en soi ?

  • Poursuivons aujourd’hui sur le thème de la confiance en soi, que nous avons abordé en début de semaine dernière.

    « C’est dans la tête tout ça, c’est dans la tête »…

    Je suis sûr que vous avez déjà entendu cette expression.

    Pour les gens qui ont une forte confiance en soi, on parle souvent de « puissance mentale ». A très haut niveau, chez les sportifs, ce qui est fait la différence est bien sûr la solidité mentale.

    Pour avoir coachés des golfeurs en préparation mentale, je peux vous garantir qu’à niveau technique égal, c’est effectivement dans la tête que tout se joue.

    Ca n’est plus non plus un mystère aujourd’hui que de nombreux troubles psychologiques et émotionnels prennent racine dans notre esprit.

    S’ils se sont enracinés et développés à partir de l’esprit, donc, pourquoi l’antidote ne pourrait-elle pas aussi provenir de la même source ?

    Une astuce pour la confiance en soi ? Ecoutez-vous…

    La majorité d’entre vous êtes pris au dépourvu par vos propres paroles. Cela est bien normal : nous ne vérifions pas constamment les choses que nous inscrivont dans notre subconscient.

     

    Confiance en soi

    Ces mots qui perturbent la confiance en soi

    Peut-être que régulièrement, par habitude, lorsque vous oubliez quelque chose ou que vous faites un erreur, vous vous dites des choses du style :

    • « ah merde, quel con ! »
    • « mais je suis nul ou quoi ? »
    • « roh le boulet »
    • « je comprends rien »

    Même si bien sûr, cela est dit sur un ton amical ou sur celui de la blague, votre subconscient se met lui, à croire que ce sont des faits… Et plus vous répétez cela, plus ces faits s’avèrent bien établis pour votre esprit profond.

    Par suite, de simples mots deviennent des traces qui creusent de plus en plus votre inconscient et forgent votre image de vous-même.

    Vous serez d’accord pour considérer que ces choses là ne participent pas à muscler la confiance en soi.

    Et vous rentrez alors dans un cercle infernal : plus vous dites que vous êtes stupide, plus vous y croyez. Et plus vous y croyez, moins vous avez confiance en vous, et plus il va devenir difficile de commencer à croire le contraire.

    Au cœur de la construction de la confiance en soi réside le regard que vous portez sur vous-même. Et les croyances que vous tenez pour vrai à votre égard.

    Ainsi, soyez vigilant : quoi que vous placiez votre esprit, l’inconscient le considérera comme comme des vérités.

    Vous pouvez choisir de commencez dès aujourd’hui à changer.

    Bien sûr, les suggestions peuvent provenir de sources extérieures.

    Dans son livre génial, Le Code secret de la réussiteNoah St John appelle même cela les miroirs flatteurs et explique pertinemment combien nous en avons besoin.

    Mais ces changements doivent aussi et surtout commencer par vous.

    Il vous suffit d’énoncer de plus en plus les croyances que vous souhaitez acquérir.

    Qu’est-ce qui vous empêche de commencer à parler de vous-même en utilisant des déclarations positives du style :

    • Yes, c’est bien mon Greg ce que tu as fait.
    • J’aime vraiment la façon dont tu es efficace en ce moment.
    • Ok il m’a manqué cela pour réussir : j’ai hâte d’essayer une nouvelle méthode la prochaine fois.
    • Bon, je n’ai pas fait ce qu’il fallait… OK, je m’adapte et j’assure !

    Reprendre confiance en soi implique ce que le philosophe des Sciences Thomas S. Kuhn un changement de Paradigme : une révolution à propos de vous-même.

    Et cette révolution passe par la modification du monologue incessant que vous entretenez à chaque seconde de votre existence.

    Êtes-vous prêt ?

    9 commentaires

    1. Et « Poisson rouge » ou « Quelle cruche! » Ca compte ou c’est suffisant pour tromper mon inconscient?

      Belle journée à tous!

      PS: je confirme que le livre de Noah Sint John est excellentissime! et très simple à assimiler. Et pas trop compliqué à mettre en oeuvre…

      • La « cruche » c’est sympa oui, et en faisant vraiment des efforts, ça devrait marcher pour ton inconscient :-)

        Bises !

    2. Bonjour Gregory,

      Merci pour cet article excellent. On néglige trop souvent la puissance des mots, surtout lorsqu’il s’agit de petites phrases qui peuvent faire l’effet d’une véritable bombe dans l’inconscient de celui qui les entend.

      Comme thérapeute, je peux souvent observer les conséquences dramatiques sur l’estime de soi de mes clients que peuvent avoir ces petites phrases destructrices. Et ce n’est pas toujours dans l’enfance que s’enracine ses attaques à l’image d’une personne.

      Je propose également, de surveiller la manière dont nous parlons de nous-mêmes, qui est un moyen plus subtil de ce dévaloriser.

      Au plaisir de te lire à nouveau.

      • Bonjour Pierre,

        Je suis d’accord avec toi, il n’est pas toujours nécessaire de remonter jusqu’à l’enfance pour percevoir qu’un comportement auto-destructeur d’un adulte s’est mis en place.

        Le cerveau s’adapte constamment, et on a vite fait à tout moment de la vie de reprendre une expression (entendue ailleurs) ou un jugement sur soi-même et de se l’engrammer !
        Et bien souvent, ces expressions vont dans un sens qui ne nous « soutient » guère …

        Tu as raison, s’écouter parler de soi est aussi très instructif sur ce qui se passe à l’intérieur ! 😉

        Bien amicalement,

        Grégory

    3. Oui, c’est un exercice que j’ai fait et qui m’a conduite à plus de douceur avec moi-même. Et je continue de faire attention aux « j’suis nulle avec ça » pour remplacer par « c’est une question de temps, j’y arriverai, j’en suis capable! »

      Ma fille commence à utiliser des phrases du genre, « je suis pas bonne à ça »…je suis du coup très vigilante à la reprendre…

      En tant que parent, si on se traite mieux, les enfants suivront, naturellement!

      Merci pour cet article à transmettre sans modération!

      Cathy

      • Coucou Super Poulette ;-D

        Merci à toi pour ton engouement !

        C’est top que tu as déjà ces réflexes de conscience sur ton fonctionnement, et que tu te reprennes quand tu le perçois.

        C’est vrai qu’on passe tellement rapidement en mode ‘automatique’ en se disant : « mais quel con ! j’suis nul ! ».

        S’agissant des enfants… comme on dit souvent, « les parents boivent… les enfants trinquent ». Alors c’est sûr qu’il est toujours bon de prendre soin de soi, ils le ressentent presque automatiquement !

        A très bientôt Cathy

        Grégory

    4. Salut Grégory,

      Tu as parfaitement raison: c’est dans la tête :) A force de se répéter des choses négatives, ça devient des croyances dans notre inconscient.
      C’est le processus de programmation neurale, on fait des affirmations négatives des habitudes et des croyances qui finissent par avoir de l’influence sur notre vie de tous les jours.
      Le pire que je vois, ce sont les gens qui passent leur temps à dire « je suis paresseux » ou « je n’ai jamais le temps » et ces personnes au final rentrent dans un cercle vicieux et ont comme croyances « le manque de temps » et « l’indiscipline ».

      Voilà pourquoi il est important de prendre les affirmations opposées positives et de se le répéter sans cesse pour recabler ses pensées.

      • Salut Johann,

        Oui, on s’incruste carrément de réelles croyances, des choses auxquelles on croit dur comme fer.

        Cette programmation neurale est tellement puissante grâce à la plasticité du cerveau, qu’on a un énorme avantage quand on s’en sert … dans le bon sens !

        C’est vrai comme tu dis que dès qu’on se définit, on peut très rapidement énoncer des vérités du style : « mais je suis pas comme ça moi je n’y arriverai pas », ou « bah de toute façon je suis comme je suis ».

        A tout bientôt !

        Bien amicalement,

        Grégory

    5. Le vocabulaire est terriblement révélateur de son état d’esprit. Bon, ponctuellement, il peut y avoir des lapsus pas vraiment révélateurs. Mais sur la durée …

      Le vocabulaire marche à double : il révèle notre état d’esprit, en l’occurrence le manque de confiance en soi, et il influe sur notre état d’esprit, en l’occurrence en voyant le positif.

      En fait, on peut manquer de confiance en soi sans pour autant en être conscient. Jusqu’à ce qu’on s’attarde sur le vocabulaire, les tournures de phrase, …

      Cela étant, c’est une vraie démarche sur la durée, donc ni simple ni facile, mais qui peut être réellement efficace.

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