Qui d’autre veut apprendre à déprimer ?

  • Dans cet article, je vais vous livrer ce que je ressens puis je vous proposerai deux exercices PNL qui peuvent aider à aller mieux.

    Si vous tenez un blog, vous avez certainement entendu parler de l’importance des mots clés utilisés pour son référencement.

    M’essayant à l’exercice, je me suis mis à chercher des thèmes privilégiés par les internautes en parcourant certains forums.

    Arrivé sur place, ma recherche a tourné court.

    Même si je le savais, le constater « en vrai » m’a fait un choc. Une sorte de prise de conscience.

    Sur un Forum archi-connu, j’ai réalisé qu’alors que le nombre de Post consacrés au développement personnel est d’un peu plus de 100 000, celui relatif à la « Déprime et la Dépression » est de plus de 3 500 000…

    100 000 contre 3 500 000… la vache !

    Mais surtout, en entrant un peu plus dans les détails ici et là, j’ai été surpris de constater à quel point les gens, parfois, tiennent à rester emmurés dans du négatif.

    Leur capacité à NE PAS vouloir aller mieux semble illimitée.

    Il existe des posts entiers qui font plus de 50 pages, juste pour un sujet et une personne.

    50 pages, en soi, ça n’est pas extraordinaire.

    C’est qui l’est, en revanche, c’est que durant ces 50 pages, la personne qui a posé le problème ne fait rien d’autre que lutter contre toutes les aides que les internautes peuvent lui apporter.

    De toute façon, elle n’y arrivera pas ; elle n’y peut rien ; elle ne pourra jamais ; ce n’est pas sa faute ; c’est trop dur.

    De véritables concours de dépression. Mais qui donc sera le plus dépressif ?

     

    dépressif

    Êtes-vous dépressif ?

    Cette constatation m’a fait me poser une question sur moi-même, et j’avoue être partagé.

    J’aime accompagner les autres, les écouter, les coacher. Mais surtout les aider à tirer le meilleur d’eux-mêmes.

    En revanche, devant tous ces sujets, ces Posts négatifs et remplis de déprime, je n’ai eu qu’une envie : fermer la page.

    Et non pas « taper sur le clavier pour répondre à ces personnes » pourtant en « détresse » quelque part.

    Où je comprends que j’ai du mal avec les gens foncièrement négatifs et que ceux-là, sans méchanceté aucune, je n’éprouve aucune envie de les aider ou de leur apporter quoi que ce soit.

    Peut-être suis-je trop intransigeant ?

    Je réalise que ce sont des situations que j’ai plutôt tendance à fuir, car on dirait que ces personnes font tout pour ne pas s’en sortir.

    On dit souvent que ce qui nous énerve chez les autres, ce sont les parties de nous qu’on ne veut pas voir. Et c’est très vrai.

    Dans cette situation, le « problème » n’est pas que ça m’énerve.

    C’est que je ne sais pas vraiment si cela DEVRAIT me « toucher » ou non. Je ne tiens pas non plus à faire mon « sauveteur ».

    Le fait EST que tant que je n’ai pas à discuter avec ce genre de personne ça ne me touche pas, point.

    Mais d’un autre côté, nous sommes tous humains, et nous ne pouvons pas exclure des petites périodes de doutes sur nous-mêmes, ou des instants où l’on a tendance à se dévaloriser et à se trouver nul.

    Tout ceci m’a fait penser à des exercices PNL.

    Deux exercices de PNL

    Nous le faisions pas plus tard qu’hier avec ma douce.

    Cet exercice, je vous conseille de le faire lorsque vous ne vous sentez pas forcément un mental atomique.

    La liste de 10 qualités

    Il s’agit tout simplement de lister 10 qualités que vous avez en vous.

    De les lister, vraiment.

    C’est-à-dire de sortir un stylo, une feuille, et de les écrire.

    Aller ! Hop !

    Le fait de faire cela va focaliser votre cerveau sur du positif.  Vous commencerez ainsi déjà à lâcher du négatif.

    Voici ma liste :

    • Je suis ouvert et à l’écoute
    • Je suis intelligent
    • Je suis loyal et fidèle
    • Quand un projet me tient à cœur, je suis déterminé et je sais que j’irai au bout, quoiqu’il arrive.
    • Je suis passionné
    • Je suis très adaptable
    • Je suis bon dans beaucoup de sports
    • Je suis très intuitif
    • Je suis sociable et j’aime le contact avec les gens
    • Je suis généreux

    Un peu prétentieux n’est-ce pas ?

    Réaliste plutôt 😀

    Je plaisante. A moitié.

    Bien sûr l’idée qui domine la liste n’est pas la prétention. Il ne s’agit pas d’aller pavaner devant les autres.

    L’intérêt ici c’est savoir apprécier sa propre valeur. Savoir se donner de l’estime et de la considération.

    Pour poursuivre, vous pouvez ensuite faire une liste de 75 choses que vous avez dans votre vie de tous les jours.

    La liste des 75 ou 100 choses qui vous rendent la vie agréable

    Vous verrez après 7 ou 8 choses, en général on a un petit blanc et on ne sait plus quoi mettre.

    Persistez : laisser le temps à votre cerveau de partir en créativité.

    Une fois la machine lancée, votre liste de 75 ou 100 choses se fera très rapidement.

    Cette liste peut être constituée de petits détails, qu’on a tendance à oublier au quotidien.

    Mais qui rendent justement ce dernier merveilleux : 1 ordinateur fonctionnel, 1 connexion Internet qui marche, 1 téléphone, 1 endroit où vivre, du chauffage, de l’eau chaude, de la lumière qui marche, des proches qui vous aiment, de quoi manger, etc.

    Vous avez compris le principe.

    Pensez à faire ces petits exercices de temps en temps : ils vous permettent de rappeler à votre conscience tout ce qu’il y a de bien et de beau, en vous, et autour de vous.

    Et vous, quelle opinion positive de vous-même pouvez-vous vous donner aujourd’hui pour passer une excellente journée ?

    Et pour réellement apprendre le positif à votre cerveau, vous sentir en confiance et effacer des vieux schémas de déprime, je ne peux que vous recommander d’utiliser très régulièrement la Méthode Marchez-Activez : découvrez-en la présentation en cliquant sur ce lien.

    42 commentaires

    1. Il ne faut pas t’en vouloir… Je suis pareil…
      Quand on connais la loi d’attraction ces gens qui ne font que se plaindre provoquent chez moi la loi de répulsion :)

      • Coucou Guillaume,

        Merci pour ton commentaire.

        Oui, je me souviens d’un article sur ton blog à propos des « moutons » et des gens qui se plaignent ;-).

        Très belle idée que la loi de la répulsion !

    2. Oui comme tu le dis , les gens aiment se complaires dans le négatif ce qui ne va pas et du coup se font plaindre , une certaine reconnaissance .
      Expliquer la loi d’attraction et petit à petit remplir le verre à moitié vide par un verre à moitier plein
      Merci pour l’article
      Brigitte

      • Salut Brigitte,

        Merci pour ton commentaire. Tu constates aussi beaucoup de gens comme ça autour de toi alors ?

        C’est amusant que tu parles de la loi de l’attraction aujourd’hui, car je pense de plus en plus écrire plus en détail sur ce thème.

        Je connais depuis longtemps, mais aujourd’hui même, je me suis dit que je pourrais écrire dessus. Et dans ton commentaire, j’y vois un signe supplémentaire 😉

        Merci !

    3. Sympa comme article !

      J’aime bien ces deux exercices pour se remotiver.
      D’ailleurs, dans le même style, j’adore écrire, continuer et parfois même réécrire ma lifelist.

      De même que ouvrir mes anciens dossiers où j’ai mis tous mes plus grands objectifs atteints, au travers de liste d’objectifs que j’avais fais il y a quelques années, le fait de voir tous ces buts cochés ou encore les articles de journaux me font toujours un immense plaisir.

      Comme quoi, notre égo a un énorme pouvoir sur notre motivation 😉

      • Salut Quentin,

        Bienvenue dans la Communauté des Virtuoses 😉

        Tu as bien raison de rappeler l’importance de regarder aussi le chemin parcouru !

        Parfois on ne s’en rend pas compte car, au quotidien, on a pas nécessairement l’impression d’avancer beaucoup.
        Mais regarder en arrière est génial pour voir comme ça avance !

        Quelle bonne idée tu as de garder ta lifelist ! J’imagine que ça met des gros coups de BOOSTE pour continuer à avancer !!

    4. Je connaissais cette tendance, mais je savais pas que la différence était si grande entre les caliméros et les gens qui veulent avancer…

      Je vais pas faire dans l’originalité sur ce côté là, je suis comme Guillaume : Ca me provoque aussi la répulsion toutes les plaintes en continue.

      • Salut Jean-Yves,
        Surprenant la différence hein ? Les chiffres sont éloquents.
        Amusant de voir que tu as les mêmes réactions :-)

    5. Dire que pendant tout ce temps des gens sont toujours à se plaindre; alors qu’il y a des tonnes et des tonnes de livres à lire sur le développement personnel?

      On ne peut pas aider quelqu’un s’il ne veut pas et par conséquent, pour eux, je ne fais plus rien.

    6. Le problème des gens en dépression, c’est que comme tu le dis si bien, ils ont l’impression que « c’est plus fort qu’eux ». On ne le répétera jamais assez, c’est une maladie.

      Dire que ces gens là n’ont pas de volonté, c’est tellement réducteur. Ils VEULENT s’en sortir. Ils ne peuvent juste pas, tout seul. Et ils vont pleurer leur désespoir sur ces forums, constatant au moins qu’ils ne sont pas les seuls dans cette condition. C’est déjà un pas de fais vers la sortie.

      Le pas suivant, c’est d’aller consulter, et se faire aider.

      Ca n’a rien à voir avec le développement personnel, qui est là pour nous aider à nous améliorer, toujours plus, et tendre vers qui on aimerait devenir 😉

      • Coucou Jean-Emmanuel,

        Merci pour ton commentaire.

        Je ne l’avais pas vu au départ, je l’ai seulement aperçu lorsque je répondais à Sylvie.

        Du coup, une partie de la réponse que je lui fais pourrait convenir à ce que tu soulèves dans ta remarque, qui est très importante.

        Je reviendrai sur le sujet 😉

    7. Coucou Greg,
      Et la compassion alors, qu’en fais-tu ? Evidemment, les gens qui se complaisent dans leur déprime, c’est plutôt barbant. Mais, nul n’est à l’abri. Je rejoins Jean-Emmanuel pour rappeler que ce sont des personnes malades.
      Ma recette, avec ce type de personnes, c’est l’humour et la dérision. Du genre : oh oui, tu as raison d’être malheureux. Tu manges à ta faim, tu peux te lamenter au sec et au chaud chez toi, quand il pleut et qu’il fait froid dehors…etc.
      Mais, je pratique ces personnes à dose homéopathique, tout de même. Et je rajoute à ma liste des 10 qualité : empathique et compréhensive 😉

      • Coucou Sylvie,

        Oui, la compassion.. la compassion… c’est vrai.

        Mais bon, parfois la compassion… justement, j’ai pas envie de la cultiver.

        Etant plus jeune, j’essayais d’avoir de la compassion pour tout et tout le monde et, du coup, je m’oubliais.
        Je ne savais plus vraiment qui j’étais, ce qui était important ou non, pour les autres et pour moi.

        Avec la compassion, le risque est que tu en viens à accepter plein de choses, qui ne sont pas forcément bienveillantes.

        C’est pour ça que dans ce genre de situation, c’est vrai que la compassion ne ressort pas toujours chez moi. Plutôt une certaine indifférence.

        Je ne parle pas là de TOUS les gens qui vivent une dépression. Je parle surtout de ceux qui s’évertuent à se défendre en disant qu’ils n’y sont pour rien, qu’ils n’y peuvent rien, etc.

        Ta technique de l’humour est très intéressante !

        Pour le fait que ce soit des personnes malades, je suis mitigé : je ne remets pas en cause le fait que ça soit une maladie : je remets en cause la manière de l’aborder.
        Justement, à trop les traiter comme tel, tu confortes leur situation.

        Cela me donne une idée d’article tiens ! Ca me permettra de mieux exposer mon point de vue.

    8. Bonjour Grégory,

      Finalement je ne suis pas surprise par ce type de résultats. je me dis que lorsqu’on est en paix, bien avec soi-même et que rien ne nous manque, je ne suis pas sûre que l’on ait le reflexe d’aller faire des recherches en developpement personnel, non?
      Si l’on est en « quête », c’est que l’on est en « manque », d’une certaine façon.

      Quant à la manière d’aborder ce type de personne, chercher à aider n’est ni forcément une solution, ni dans les compétences de la plupart d’entre nous.

      D’autant que beaucoup n’ont pas envie d’être aidé car ils se « complaisent » dans leurs modes de fonctionnement, comme tu nous le fait remarquer.
      Car, ainsi que nous l’enseigne l’analyse transactionnelle, chacun fait ce qui lui convient.
      Si l’on conserve un comportement c’est que l’on en retire un bénéfice (même si celui-ci nous fait souffrir). Le seul moyen de sortir de cette mécanique est de comprendre quel est la nature de ce bénéfice.
      Cela peut être un sentiment de sécurité lié à une émotion que l’on connait bien (la souffrance), voir le sentiment de vie tout simplement(souffrir c’est être vivant, c’est ressentir des choses, c’est une façon de ne pas sombrer dans le vide, le néant, et dire à ces personne « mais non, tu n’as aucune raison de souffrir peut être alors très destructeur).
      Le bénéfice peut être aussi le fait de s’attirer l’attention de l’autre etc…

      Comme le montre l’AT, chaque être humain cherchera toujours la reconnaissance (même négative)d’une part, et de l’autre, un moyen « d’occuper » son temps (au sens de s’éloigner de la mort et du vide).

      Il y a même des études hallucinantes faites sur le sujet : un enfant qui aura été très choyé essentiellement lorsqu’il était malade, sera plus enclin à tomber malade. Car la maladie présente alors un bénéfice.

      Du coup lorsque tu dis « Leur capacité à NE PAS vouloir aller mieux semble illimitée. », tu tapes en plein dans le mile 😉
      D’ailleurs à ce sujet as-tu vu l’excellent film « Oui, mais… » ?

      Maintenant, il est très délicat et complexe de parler de « ces gens » sans tomber dans la discussion de comptoir (ce que tu ne fais jamais et j’apprécie toujours ta retenue sur les choses en général). Car il y a, en effet des milliard de raison à « l’appitoiement » :

      – l’envie d’être regardé, écouté, pris, de suciter l’attention… mieux vaut la pitié que l’indiférence,

      – l’habitude d’un mode de pensée famillial, voire culturel (les infos en sont un parfait exemple), qui fait que cette façon d’être (se plaindre) est presque un reflexe, un mode usuel de communication,

      – la maladie, comme la dépression ou d’autres pathologies

      – etc…

      Bref un sujet vaste (et voilà que j’écris encore un roman).
      Bon je m’arrête là…

      Merci pour la deuxième astuce que je trouve top. Dans le genre, je connaissais le journal des bonnes nouvelles. Avec mon fils, tous les soirs, avant de dormir, on se raconte toutes les belles choses de la journée, tout ce qui nous as rendus heureux… il est tout petit et invariablement il me dit : Cléo (notre chienne)… l’es pas mignon ?

      Par contre j’adhère un peu moins au premier exercice.
      C’est très personnel, mais je trouve que lister ses qualités est une façon de « porter un jugement sur soi » (même positif, c’est encore une façon de « s’évaluer »): voilà ce que je fais de bien.
      Or la confiance en soi vient avec le détachement de soi, lorsqu’on n’est plus attentif à ce que l’on est, ce que l’on vaut où ce que l’on représente, mais lorsqu’on est attentif à ce que l’on vit. (L’idée n’est pas de moi mais de Christophe André entre autres).

      Bon ben voilà… encore un commentaire de trois kilomètres…
      Tu vois, tu m’inspires :)

      Bonne journée Grégory et bravo pour ton article.

      • Coucou Claire,

        Ouahou !!! Ca c’est du commentaire balèze !!
        Je suis content de t’inspirer 😉

        Merci de venir nourrir la discussion comme tu le fais, c’est vraiment génial.

        D’autant que tu soulignes plein de points très importants.

        Je suis totalement d’accord avec toi : j’ai toujours gardé en conscience le fait que si nous étions en quête comme cela, c’est que, quelque part, il nous « manque » quelque chose.

        C’est le coup du thérapeute qui devient thérapeute pour soigner sa propre histoire (et là, s’il n’a pas fait un bon, bon boulot sur lui, il faut être très, mais alors TRES vigilant).

        La personne centrée, elle, n’a pas besoin nécessairement de recherches en dév perso.

        L’AT est effectivement une belle référence : je te remercie de la citer ici.
        J’en parle d’ailleurs quasiment jamais d’AT, alors que c’est passionnant : il y aurait matière à ouvrir un autre blog ;-).

        Tout le monde est OK et effectivement, derrière tout comportement, il y a une intention positive. Ainsi que des avantages secondaires.

        Non je n’ai pas encore vu « Oui mais » : je viens de lire le résumé, je vais le trouver au plus vite 😉 !

        Je ne savais pas non plus pour l’étude dont tu parles à propos des enfants choyés lorsqu’ils tombent malades.. c’est très instructif.

        C’est top ce que tu fais avec ton fils : vraiment top. Il a de la chance de faire ça avec toi tout jeune.

        Je comprends tout à fait ton point de vue pour le premier exercice.
        Je me dis souvent que lorsqu’on nait.. heu, non, lorsqu’on EST vraiment (on rejoint là ce que tu dis sur les personnes qui n’ont pas besoin d’être en quête de dev perso), pas besoin de se jauger.

        La personne qui dévalorise les autres, c’est peut-être qu’elle même se sent dévalorisée.
        Celle qui est sûre d’elle, confiante, n’a pas besoin de s’appuyer sur les autres pour connaître sa propre valeur.
        Au contraire, elle aura tendance à valoriser et tirer le meilleur d’autrui.

        Donc oui, tu as raison, ce 1er exercice, c’est encore se juger.
        Je le trouve tout de même parfois utile pour les personnes, qui, de toute façon, sont à fond dans le jugement, mais NEGATIF.

        Les amener directement à ne plus se juger est peut-être parfois un peu trop « direct ».

        D’abord les amener à rester dans ce jugement sur elles-mêmes, mais en le transformant en jugement dynamisant.

        Puis ensuite, peu à peu, se passer du jugement, pour VIVRE et ETRE.

        Voilà une réponse de 3,5 km :-) grâce à toi. Il y aura presque de quoi écrire un article ! :-)

    9. Oh là là… une fois publié, ça fait peur :(
      Oups… Désolée pour la longueur du commentaire.

      • Mais NON, même pas PEUR !!!!!!

      • Et merci pour ta réponse… super complète.

        J’ai été moi aussi « en quête » il y a bien longtemps. Et depuis j’ai installé quelques petits rituels que je partage avec mon petit bout aujourd’hui. Et son conte préféré : le vieux monsieur et son cheval (qui lui en ramène un autre, qui casse la jambe de son fils etc;… je ne sais pas si tu connais, c’est un conte sur la « relativité de la chance » et la façon de voir le monde. (bref j’évite toujours de lui raconter des histoires avec des gentils et des méchants, des morales à la fin et des façons univoques de voir le monde).

        Bon là je m’engage sur le chemin encore bien loquace 😉 de la parentalité…

        Et si tu n’as pas vu Oui, mais… vas y fonce. Il y a pleins de clins d’oeil et de références que tu pourras saisir, c’est très drôle et « vivifiant »…. moi j’adore.

        Bonne soirée

    10. Tu as du vouloir publier un article de blog et pas un commentaire c’est pour ca ! :)

      • Haha, trop bon J-Y : je n’avais pas lu ta réaction, et j’ai dit la même chose à Claire :-)

        • C’est vrai en fait j’avoue…ch’ui frustée…
          difficile de développer sur l’AT, la PNL, quant on parle technique vocale, alors voilà….

          Les articles de Grégory sont trop tentants 😉

          Si le travail vocal est mon métier, tout ce qui touche à la psychologie et au fonctionnement du cerveau sont ma passion.

          Et je profite d’ailleurs à ce sujet, Jean-Yves, pour te féliciter pour ton blog, vraiment très intéressant.

          Bonne journée

    11. Très bonne exercice qui m’a redonné de l’énergie ! A renouveler quotidiennement :-)

    12. Bonjour,

      Hé bien il y a beaucoup de lecture ici ! En plus tu donnes beaucoup de devoirs !
      Article intéressant en tout cas mais selon moi, cette « déprime » est due à la société dans laquelle nous vivons. Notre niveau de vie est bien plus élevé que beaucoup de monde sur Terre alors que notre bonheur ne l’est pas forcément.

      Dorian

      • Salut Dorian !

        Et oui, ça commence à être presque un roman toute cette histoire 😉

        Merci pour ton commentaire et bienvenue parmi nous !

        Tu as raison de souligner que nous vivons dans les « pays riches », mais riches en quoi ?

        Nous sommes peut-être bien pauvres en épanouissement et en « Conscience ».

        Du coup, on ne va que pouvoir s’enrichir dans ces domaines, ce qui laisse de belles perspectives d’évolution ! Ca c’est cool !

    13. niarami

      Salut treg. Spontanément et en toute amitié très profonde que tu connais, ma première réaction c’est de me dire qu’il ne faudrait pas trop être non plus dans le jugement d’autres qui te semblent moins bien que toi. A la fois pour ceux qui dépriment, pour soi, et même plus largement. Ceux qui dépriment ne le font pas exprès et méritent attention, aide et compassion. Pour soi, ne pas juger trop durement les autres permet de ne pas tomber dans l’autosuffisance et l’excès d’orgueil, tous deux peu propices à favoriser une évolution personnelle. Enfin, le jugement perpétuel entre les individus est un réel problème de fond de notre société, qui explique partiellement les difficultés actuelles, quelles soient économique ou même les situations de guerre : je (ou nous ) sommes les plus forts, les meilleurs, et TANT PIS pour les autres. Revenir à la loi de la jungle, est-ce vraiment une évolution ?

      P.s. bin oui faut bien créer un peu de débat non ?

      • Coucou Niaram !

        Merci pour ta contribution au débat : c’est toujours un plaisir de te savoir par ici 😉

        Oui, rassure-toi, je suis bien conscient de l’écueil de la pseudo « supériorité » que le genre de réaction que j’ai eue peut entrainer.

        Dans cet article, mon idée n’était pas tellement de me placer d’un point de vue qui « juge ».

        D’autant que ça n’est pas dans mon éthique de dire « mieux ou moins bien ».

        Comme je l’écris à un moment dans l’article, j’ai essayé d’analyser ce que cette constatation m’a fait, ce qu’elle a provoqué en moi sur le coup.

        Et je souhaitais souligner le fait qu’elle m’a fait repenser à ce petit exercice que j’avais envie de partager avec vous 😉

    14. niarami

       »Or la confiance en soi vient avec le détachement de soi, lorsqu’on n’est plus attentif à ce que l’on est, ce que l’on vaut où ce que l’on représente, mais lorsqu’on est attentif à ce que l’on vit. »

      Plus mille !!!

    15. Bonjour Greg,
      Le plus le moins – le négatif / le positif. Un bon nombre d’entre nous passe son temps à chercher le bien pour éviter le mal, ou être dans le mal car ils ont peur du bien.
      Nous nous reconnaissons dans l’un ou l’autre, et pour moi chercher le + pour éviter le -, montre que c’est le – qui conduit la route. L’un comme l’autre fait voyager dans la dualité. Mais bien sûr, pour citer Adyashanti, si vous choisissez l’égo, c’est mieux de choisir l’égo positif. Il me semble qu’apprécier le + quand il est là, comme le -, apporte de la sagesse.
      Perso, je me suis beaucoup plaint, puis je me suis rendu compte du lien avec momman lié avec la plainte, et notre communication inconsciente, une manière de la soulager. Maintenant je surf sur le moment. Alors, je comprends quelque peu les dépressifs, c’est une manière de se mettre hors jeu et donc hors Je.
      J’aime bien ton article commentaire Claire, juste, je ne sais pas, si chacun fait ce qui lui convient, je crois que jusqu’à un certain point, lié à une prise de conscience, chacun fait suivant son conditionnement et ce qu’il croit être.
      Merci pour tous ces commentaires.
      A+ Greg.

      • Salut Didier,

        Merci pour ce commentaire très riche !

        Oui, tu nous proposes une voie plus « spirituelle » disons, détachée des contingences de l’ego.

        J’en profite pour évoquer le Blog de notre cher Bernard, http://vous-y-etes.com/ ou les références ne manquent pas dans ce domaine de la spiritualité !

        Je suis tout à fait d’accord avec toi, en cherchant le « mieux », le bien, on est encore dans une recherche qui par essence souligne le « moins bien ».

        J’adore le « hors Je » !

        A très bientôt

        Grégory

    16. Je suis fier d’être allé jusqu’au bout de ton article. Personnellement, j’évite de dire « déprimé », c’est un mot inventé par les pharmaciens pour vendre des anti dépresseurs….

      • Salut Michel,

        Merci pour ton commentaire sympa :-)

        Ta remarque est judicieuse, évitons d’employer des mots paralysants !

        A bientôt

        Grégory

        PS : j’aime beaucoup le « divin » dans ton nom :-)

    17. Ma fille en a même profité pour décrocher un stage aux USA…. divinelumiere.com

    18. Bonjour,
      Je suis Françoise, nouvelle dans cette communauté, et j’apprécie les articles et commentaires publiés.
      Je suis infirmière (entre autres) et tout au long de ma carrière j’ai vu beaucoup de gens « déprimés », par l’âge, la maladie, le bruit des voisins, la mort du chien…
      J’ai moi-même longuement baigné dans la catégorie « victime » et je m’en suis sortie après avoir « baigné » dans le développement personnel. Des perches ont été tendues, je les ai saisies et j’ai fait le travail. Sortir d’un mal-être, d’une incapacité à gérer les défis de l’existence (autrement dit la dépression) est à la portée de chacun: surtout de nos jours où les méthodes thérapeutiques fleurissent comme les jonquilles au printemps. Comme on dit, c’est le premier pas qui compte, et qui coûte, il faut bien le dire.
      Alors oui moi aussi je suis agacée par les gens qui se complaisent dans le récit sans fin de leurs malheurs, ce qui n’empêche pas par ailleurs une certaine compassion, parce qu’avec une conscience plus éveillée on « voit » où en est l’autre, ce qu’il pourrait faire…et ce qu’il ne fait pas malgré les perches tendues. Car il y en a toujours si on y regarde bien.
      Mais s’impliquer dans une relation thérapeutique demande du courage, de la détermination et une implication personnelle (il ne suffit pas de lire des livres!) et beaucoup préfèrent encore le confort de leur « connu ».
      Comme le dit si bien Jean-Jacques Crèvecoeur, l’alchimie de la guérison passe par une visite en profondeur de ses ombres, et ça c’est autre chose…

      • Bonjour Françoise,

        Bienvenue dans la communauté des Virtuoses, et un grand merci pour ton très beau témoignage !

        Tu es un superbe exemple du fait qu’avec de la volonté, en relevant les manches et en bossant sur soi, on y arrive.

        C’est vrai que la compassion peut nous accompagner lorsqu’on rencontre des gens qui récitent leurs malheurs comme tu dis bien.

        À ce propos, je me suis d’ailleurs toujours posé 1 question. On dit souvent que le mal-être provient de l’écart que l’on perçoit entre la situation dans laquelle on est, et la situation dans laquelle on voudrait être.

        Mais, en même temps, la 1ère démarche pour pouvoir travailler sur soi, est d’accepter sa situation de départ, d’accepter donc pleinement ce qui est.

        Ainsi, lorsque l’on a envie d’aider ou de conseiller les autres, on aura souvent tendance à vouloir leur montrer 1 situation qui pourrait être. Mais, cela ne renforce-t-il pas justement, l’écart qu’ils vont ressentir entre ce qui est et ce qui pourrait être ? Et donc accroître leur malheur ?

        Je réalise en écrivant que La PNL propose une réponse à cela. Merci Françoise de me permettre cette réflexion !
        Cela mérite sans doute d’y revenir dans un article 😉

    19. Je ne connais trop la PNL mais j’écoute avec attention et depuis longtemps l’enseignement d’Eckhart Tolle: l’un des premiers principes d’évolution spirituelle est bien l’acceptation de ce qui est. Je crois vraiment que toute démarche de changement doit passer par cette acceptation, qui est lucidité, pour atteindre un autre niveau.
      Merci pour réponse.

    20. Marc

      Salut Grégory !

      Merci pour ce super article ! J’ai toujours autant de plaisir à te lire ! Je suis quelqu’un qui parfois n’est pas toujours positif alors la liste des choses pour lesquelles on a de la gratitude semble être vraiment quelque chose de bien pour améliorer sa façon de voir les choses. Là je viens de faire une liste sur Word de 75 choses pour lesquelles je suis reconaissant dans ma vie et je dois avouer que cela m’a fait un bien fou de le faire, je me sens plein d’énergie en ce moment. Ma question est, est-ce qu’il faut tout les jours réécrire une liste ou relire simplement la iste que j’ai faite chaque jour ? J’iamgine qu’au bout d’un moment cela devient un réflexe de se concentrer sur le positif et on a plus vraiment besoin de la liste ! Merci d’avance pour ta réponse ! A bientôt Marc

      • Salut Marc !

        Je suis heureux de savoir que le fait de faire ta liste t’a donné de l’énergie ! C’est exactement ça que l’on recherche !

        Des petites choses simples comme ça à faire chaque jour, qui nous change notre état d’humeur.

        75 choses, c’est vraiment génial, bravo à toi !

        Pour répondre à ta question : le mieux est de garder et de relire plusieurs jours la belle liste que tu viens de faire.
        Et tu verras, en la relisant, tu auras d’autres choses qui vont te venir en tête, et donc tu peux la compléter au fur et à mesure.
        Tu peux rajouter des choses chaque jour sur cette liste.

        Et l’important est aussi de garder en toi l’énergie que cela te donne. Tu peux « ancrer » cette énergie en toi, avec un petit geste.

        Ensuite tu verras, parfois en te baladant dans la rue ou en pensant à quelqu’un que tu aimes, tu auras des montées de bien-être ! Tout ça parce que tu auras pris l’habitude de pratiquer la gratitude.

        Encore bravo à toi et merci pour ton témoignage !

        A bientôt,

        Grégory

    21. Mélanie

      Bonjour Grégory,

      J’ ai découvert votre blog grâce à une connaissance commune et j’ai été absorbée par votre approche du développement personnel.
      J’ai donc lu votre livre et me suis mise à la Marche… je ne suis pas toujours sûre de bien faire mais ca fait un bien fou !!
      J’attends d’apercevoir les résultats (j’ai prevu de marcher pour être moins impatiente mais chaque chose en son temps ;-))
      Je voulais juste vous dire qu’ hier je lisais « par hasard » cet article et arrivée chez moi j’ouvre un livre acheté la veille « Les Dieux voyagent toujours incognito » de Laurent Gounelle … et là je découvre que c’est exactement le sujet traité ici alors que je n’avais pas pris la peine de lire la 4ème de couverture car on me l’avait recommandé, que je n’attends jamais 24h pour ouvrir un livre et que j’avais remis à plus tard son acquisition il y a quelques semaines.
      Merveilleuse journée à vous !
      Mélanie

      • Bonsoir Mélanie,

        Merci beaucoup pour ton commentaire (je me permets de te tutoyer c’est plus sympa).

        Bravo à toi pour les Marches, c’est génial ! En imprégnant ton inconscient de ce que tu souhaites, il te mènera là où tu veux aller :-)

        Oui, Laurent Gounelle est formé à la PNL et son livre sur les Dieux voyagent toujours incognito est super chouette. Tu as aussi l’Homme qui voulait être heureux, qui reprend, mais de façon romancé, énormément de principes de la PNL.

        En tout, on sent que tu es très investie dans le développement personnel, et je suis heureux de savoir que mon Blog te plait ! J’aime le dynamisme de ton commentaire !

        Vis une belle soirée, et à très vite, sur internet ou… au détour d’une Marche !

        Bien amicalement,

        Grégory

    22. rima

      Bonjour gregory,
      qd je suis déprimée(pour ne pas trop te choquer, je dirais qd je ne me sens pas bien), je ne peux pas penser à écrire, ni à bouger le petit doigt pour faire quoique que ce soit, encore moins écrire les listes que t’as cité ci-dessus. la première liste suscite en moi encore plus de déprime, ma tête ne les accepte pas car elle ne sont pas vraies, il faut des choses que je peux croire, pas quelque chose que je considère comme un mensonge. pour la deuxième, essayer de l’écrire est une corvée, car ça me demandera bcp d’effort mental, qui va me fatiguer et accentuer ma déprime en y ajoutant une migraine. les choses extraordinaire que je me reconnais je ne les remets jamais en cause meme qd il m’arrive de sombrer dans les abysses de ma déprime, car elles sont vraies. et je n’ai pas besoin de les écrire pour me les rappeler, elles ne peuvent rien contre un état de mal être. et dans ma vie, j’ai appris une chose, celle de laisser passer la tempete, je sais que je rebondis après(il m’arrive meme de ne plus y preter l’attention, à force). que dans la vie il y a des haut et des bas, c parce qu’il y a des bas qu’on apprécie les hauts. ces « incantations » pour me reprogrammer, n’ont jamais réussi qu’une chose, accentuer mon état de déprime(qd je ne suis pa bien). sinon, je garde le sourire, je fais aussi de l’ironie, ça aide parfois, tourner en dérision une situation dramatique, ça aide aussi.

      • Ces exercices de « positivisation » ne sont performants qu’après avoir suivie une thérapie cicatrisant ses traumatismes. Avant, c’est comme une cautère sur une jambe de bois.

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