Soyez le dernier… des optimistes !

Premier exercice du genre, j’ai accepté de participer à l’Ebook Blog Tour de Jean-Philippe Touzeau.

Ce virtuose de l’écriture s’est lancé le défi d’écrire une nouvelle par mois en 2012. Osé non ?

En tant qu’adepte de son blog revolutionpersonnelle.com pour :

• la philosophie qu’il nous y enseigne et qu’il applique au quotidien et
• la plume par laquelle il exprime cette manière de vivre,

je ne pouvais qu’être ravi de recevoir cette première nouvelle du défi de Jean-Philippe : Le dernier des optimistes.

Et d’avoir à vous en parler. Maintenant.

Soyez le dernier des optimistes

A fond la forme

Victor Hugo disait joliment que « la forme, c’est le fond qui remonte à la surface ».

Jean-Philippe Touzeau manie agréablement cette formule puisque la construction de son livre laisse apparaître une symétrie.

Mieux. Un véritable équilibre des forces.

Puisqu’entre le prologue et l’épilogue, le lecteur parcourt deux chapitres, du même nombre de pages :

« Obscurité ». Puis « Lumière ».

Or, ce balancement aide à incarner une idée essentielle de la courte nouvelle : l’équilibre des vibrations, positives et négatives.

Cet équilibre qui détermine la couleur de notre vie. La santé de l’humanité toute entière.

Du fait que toute action a un impact sur cet équilibre. Un équilibre qui, s’il se rompt, peut mener soit à l’Homo Regressus, l’homme dans toute son animalité, soit à l’inverse à l’Homme dans toute sa splendeur.

Mon avis

La première lecture de cette courte nouvelle peut surprendre.

Je n’ai pas immédiatement compris où Jean-Philippe voulait nous emmener.

Un instant, j’ai même cru deux choses :

-soit qu’il s’était trompé avant de publier et avait accolé deux fichiers sans rapports (ce qui n’était guère probable mais… j’y ai quand même pensé sur le ton de blague !)

-soit que cette nouvelle était en réalité une succession d’histoires sans rapport entre elles.

Bien sûr, j’étais un peu trop pressé. Pressé de tout comprendre.

Car l’histoire nous amène dans deux mondes bien différents. En apparence…

Il faut lire entièrement le court récit pour que, peu à peu, les données s’assemblent et que la trame s’éclaire.

Attendre, comme Fabien Chalmez, le personnage principal, dont la mission le conduit à cultiver cette patience.

Je ne vous en dis volontairement pas plus, pour vous laisser la douce saveur de la découverte.

Je finirai simplement en précisant que la nouvelle se lit très facilement et, chose agréable, qu’elle est parsemée de préceptes de développement personnel romancés.

L’histoire laisse libre cours à l’interprétation. Et  à l’imagination de chacun. C’est ce qu’il y a pour moi de plus puissant.

En bref, un agréable moment de plaisir que Le dernier des optimistes.