Les 2 Raisons pour lesquelles nous adorons le Négatif (et comment en sortir)

  • Vous est-il déjà arrivé que votre petite voix intérieure vous murmure :

    « Tu n’y arriveras pas… »

    « Tu es trop bête… »

    « Bien fait pour toi… » … ?

    Personnellement, il y a quelques années, avant même de faire quelque chose, je me dévalorisais d’avance et je me voyais déjà en train de rater…

    Peut-être qu’à vous aussi, il vous arrive d’avoir des pensées négatives qui vous gâchent la vie ou que les choses ne se passent pas toujours… exactement comme vous aimeriez :-)

    Mais qu’est-ce qui explique cette tendance que l’on a à se dévaloriser et à voir le négatif ? Voici 2 raisons importantes contribuant à expliquer cela :

     

    prise de recul

    Connaissez-vous ces étapes pour prendre facilement du recul ?

    1ère Raison : Nous sommes génétiquement programmés pour voir d’abord le négatif…

    Pourquoi ? Pour 2 raisons essentielles :

    Ceci est un processus naturel voulu par notre cerveau : au temps de nos ancêtres très très lointains, la nature était hostile et le danger était partout :

    Une branche qui craque ou des herbes aplaties étaient le signe d’un prédateur. Pour rester en vie, il faut donc pouvoir repérer en une fraction de seconde la chose qui ne va pas (le négatif).

    Nous avons donc tendance à être négatif car notre cerveau inconscient archaïque a permis notre développement en fonctionnant sur ce mode « survie ». Et ce cerveau archaïque, nous l’avons tous à l’intérieur de nous, c’est grâce à lui que notre quotidien se fait sans avoir à penser à digérer, respirer ou réguler le taux de nos globules rouges dans le sang.

    Il est donc sollicité au quotidien et a tendance à d’abord porter à notre attention les choses qui ne vont pas… Voilà pourquoi il est souvent plus facile pour nous de critiquer les collègues ou les gens connus, de dire du mal et de se plaindre… Nous sommes naturellement « attirés » par le négatif et formatés de cette façon. D’autant plus que la 2ème raison renforce ce phénomène.

    Voici la 2ème raison :

    2ème Raison : Notre éducation renforce le négatif au quotidien

    Depuis tout jeune, notre éducation et la société renforcent le négatif au quotidien.

    Des recherches montrent qu’entre 0 et 17 ans, vous avez entendu 150 000 fois :

    « Non tu ne peux pas »

    « Non tu n’as pas le droit »

    « Non ne touche pas à ça »

    Et seulement 5000 fois…

    « Oui tu peux »

    « Oui vas-y »

    « Oui c’est bien »

    Soit 30 fois moins de positif que de négatif… ! De plus, vous avez certainement déjà lu mon article sur le Journal télévisé de 20H : Ces 30 minutes quotidiennes bloquent-elles votre loi de l’attraction ?

    Nous ne sommes pas habitués à être valorisé et soutenu pour mieux nous épanouir. Nous ne baignons pas assez dans une atmosphère sereine et empreinte de positif, de valeurs encourageantes. Par conséquent, il n’est pas étonnant qu’à l’âge adulte, de nombreuses personnes :

    – Manquent de confiance en elles et ne réussissent pas ce qu’elles voudraient réussir,

    – Se dévalorisent,

    – S’auto-sabotent,

    – Se laissent dominer par leurs peurs

    C’est parce que ces 2 raisons ont programmé d’une façon négative votre système nerveux et vos pensées. Ces 2 raisons ont véritablement « cablé » certains réflexes inadaptés qui se répètent ensuite dans notre vie…

    La bonne nouvelle, c’est que les neuro-scientifiques ont aussi découvert qu’à tout âge et quelque soit votre situation, il est possible de les déprogrammer  et de les remplacer par des habitudes plus positives (confiance en vous, bien-être intérieur, sérénité, …) !

    La pratique régulière de la méditation, de la cohérence cardiaque, de l’excellente méthode Marchez-Activez ou du Yoga (ou tout autre approche corporelle comme le Qi Gong ou le Tai-Chi) aide beaucoup pour cela. Il existe également une astuce pour agir sur la façon dont vous vous parlez à vous-même (et pour minimiser ce qu’on appelle parfois votre « saboteur interne »). Et cela, je vous en parlerai… dans un prochain article !

     

    17 commentaires

    1. Guy

      Salut Gregory,

      Vraiment intéressant comme article, je m’étais toujours posé la question: pourquoi avons cette tendance à être négatif? J’ai enfin une réponse simple claire et précise! MERCI!!

      Voici un extrait d’un article de journal du Québec:

      »La revue Condé Nast Traveler dressait, cet été, la liste des dix villes les plus amicales du monde et des dix les plus inhospitalières.
      (…)
      Au nombre des plus inhospitalières, on en nomme au moins quatre où j’irais à l’instant en courant, bien avant d’aller à Auckland… Paris, Marseille, Pékin, Francfort et même Moscou, pas aussi revêche qu’on le dit. Mon Dieu, comment fait-on pour trouver Paris inhospitalier?

      Ne me dites pas que vous êtes resté accroché à ce garçon de café qui vous a rembarré. Si?»

      Est-ce que le cerveau inconscient archaïque des Parisiens serait plus «développé» Hahaha!

      Guy
      Québec, Montréal

      • Avec plaisir Guy ! Je suis content que les 2 raisons décrites dans l’article répondent à ta question.

        Et merci à toi pour cet extrait de Journal du Québec ! Paris et Marseille, ça ne me surprend pas trop… :-)
        Et du coup, quelles sont les villes les plus amicales alors ?

        Grégory

        • Guy

          Pour réponde à ta question et en faire profiter tes lecteurs, voici la première partie de l’extrait de l’article du journal:

          «Pour les plus amicales, des évidences comme Sydney, Dublin, Savannah en Géorgie et sa presque voisine Charleston, mais la plus amicale de toutes les villes du monde serait Auckland en Nouvelle-Zélande, où j’ai déjà couvert les Jeux du Commonwealth. Amicale, sûrement, mais tellement ordinaire – on se croirait à Guelph, Ontario – que c’est bien le moins qu’elle soit amicale. Il faudrait songer à la raser si elle ne l’était pas.»

          Guy

        • Denis LEFETZ

          Bonjour fort intéressant oui notre éducation nous mes bien plus l’accent sur le négatif même les média mette très souvent l’accent sur le négatif, ayons plus de pensées positive Denis france

    2. Michaël

      Une ville n’est pas « amicale »
      ce sont les habitants qui le sont ou pas.

      Alors c’est assurément Tahiti
      l’endroit au monde
      où les gens sont les plus positifs !

      J’y suis depuis 10 ans un peu pour ça
      et si j’y reste…
      c’est rien que pour ça 😉

      C’est si agréable de vivre entouré de gens
      qui ne se plaignent pas.

      • Cath

        D’après la fameuse légende soufi, c’est notre regard sur les autres qui va faire que nous trouvons les habitants d’une ville amicaux et ceux d’une autre ville renfermés ou hostiles. Quoique l’histoire du garçon de café de Guy, je l’entends tous les jours autour de moi! lol

        Des gens qui ne se plaignent pas? On se rend compte que cela existe quand on voyage…

        Mais quand même, ça donne vraiment envie d’aller vivre à Tahiti!!!

      • et bien c est justement mon reve aller a tahiti ou les gens sont pleins de sourires et d humour ou rien ne se paye et l amitié est reine de plus les iles pacifiques sont de vrai havre de paix ce que je recherche mais les moyens finançier ne me le permette pas ( chomage) mais bon bien a vous michael ….. solange

    3. Pour ma part j’ai eu la chance d’avoir une éducation basée sur le positif, et je suis d’une nature plutôt optimiste, et heureusement.
      En tous les cas une bonne solution pour arrêter de penser négativement : eteignez votre télé et la radio, vous allez voir, ça fait un bien fou :)

    4. Merci Grégory pour cet article !

      Très intéressantes ces deux raisons pour lesquelles les gens ont tendance à se focaliser sur le négatif.

      J’aurais plutôt songé au second élément (acquis) : les informations constamment négatives fournies par les médias et l’environnement.

      Mais le premier élément (inné) est intéressant aussi. Il est vrai que notre cerveau archaïque (reptilien) a pour but de nous garder en vie. Malheureusement il n’a pas eu le temps d’évoluer pour s’adapter à la réalité quotidienne qui est aujourd’hui la nôtre et qui est bien entendu beaucoup moins périlleuse que celle de nos ancêtres.

      Je savais que le négatif « fait vendre » et que c’est donc certainement une des principales raisons pour lesquelles les médias en produisent autant (notamment aux journaux télévisés, donc aux heures de grande audience). Mais je n’avais pas jusque-là fait le lien entre l’attrait de notre cerveau archaïque pour le négatif et ce qui nous est « servi » à la TV. Ceci explique cela.

      Heureusement nous avons une partie de nous-même – beaucoup plus élevée – qui, elle, ne désire qu’assouvir nos désirs et ce qui nous fait du bien. A nous de choisir de nourrir celle-ci plutôt que d’absorber du négatif (qui fait obstacle à notre évolution).

      Merci donc pour ton article Grégory, qui m’a permis d’avoir ces « insights » :)

      Juste peut-être une question pour toi : notre petite voix intérieure négative, comment la distinguer de notre intuition (notre voix intérieure positive) ? Il est bien sûr facile de le faire lorsque la petite voix nous suggère des choses positives (c’est alors notre intuition. Ou est-ce alors notre imagination ?). Mais quid, par exemple, si notre voix interne semble nous prévenir d’un danger ? Est-ce alors notre intuition (=> positif) et faut-il alors l’écouter (le danger est alors réel…comme par exemple lorsque des gens préfèrent rester chez eux plutôt que de prendre l’avion car ils ont l’intuition que celui-ci va avoir un accident)? Ou est-ce juste nos conditionnements internes négatifs visant à nous maintenir dans notre zone de confort (=> le danger est alors juste imaginé et irréel) ?

      Comment donc distinguer entre ces deux voix internes ? Aurais-tu des conseils ?

      Je pense qu’il s’agit d’un sujet important car le fait de savoir écouter notre intuition nous permet de progresser rapidement (et d’éviter des dangers). C’est ce qu’affirment en tout cas de nombreuses personnes ayant beaucoup du succès. A l’inverse il est fondamental de savoir ignorer notre petite voix intérieure négative qui ne cherche qu’à nous maintenir dans notre zone de confort.

      Au plaisir de te lire à ce sujet (si tu as une réponse et le temps de l’exprimer ici) :)

      Paul (du blog « Secrets du Succès » : http://secretsdusucces.com/)

    5. JACQUES TRESFIELD

      La réponse est dans le texte… Nos décisions doivent être basées sur l’Amour et non la Peur.

    6. Pascle

      Je trouves ton article très intéressant et les commentaires également effectivement sortir d’une attitude négative envers la vie n’est pas très facile .
      je pratique les neurosciences appliquées et j’ai hier aidé un groupe de jeunes à se préparer pour l’examen du bac. Je leur ai fait prendre conscience que ce sont leurs scénarios inconscient catastrophique qui généraient leur stress autrement dit la peur de l’examen ou la peur de la non réussite mais également que c’était le manque d’estime d’eux mêmes qui leur permettait d’accepter ces scénarios négatifs sur leur avenir . Tu dis quelque chose d’important c’est que nous pouvons changer très facilement car ce sont des émotions et des croyances et nous ne sommes pas obligés de rester figés dedans.

    7. Claude

      Merci Grégory
      Ca fait 15ans que je fais la grève du journal TV ce qui fait que je n’ai pas trop de souci avec le négatif.

    8. Catherine

      Excellente question Paul, j’attends avec impatience la réponse de Grégory ! Sinon, pour Auckland, où je n’ai passé qu’une semaine, j’ai le souvenir d’une atmosphère très agréable, très rafraîchissante, peut-être entre autres choses pour la raison de la « positivité » de ses habitants ! Juste un point, je n’ai rien contre la pensée positive, mais ne risque-y-on pas d’être toujours déçu lorsque l’on est toujours dans l’attente de positif ? L’idéal, pour moi, car plus proche de la réalité, qui n’est ni bonne bien mauvaise, ni juste, ni injuste, c’est la simple observation, sans jugement, sans attente particulière, attitude qui est prônée par la pleine conscience, et qui permet de prendre le recul nécessaire par rapport à notre habitude culturelle consistant à tout vouloir classer en bon ou mauvais. Après, comme me l’a enseigné la psychanalyse, il y a des choses (des gens/ événements / lieux / activités…) qui nous conviennent et d’autres pas, et ceci est différent pour chacun. On devrait donc apprendre à différencier les grandes étapes de réaction lorsque nous sommes face à une personne /situation etc. 1/ l’observation neutre 2/ les enseignements que l’on peut en tirer de façon réflexe ( et qui sont comme l’a dit Grégory le fruit de notre cerveau archaïque : ex : « c’est dangereux pour moi »), puis 3/ ce qui atteint notre cerveau émotionnel (l’hippocampe entre autres) et qui nous permet de nous former une opinion (« j’aime » ou au contraire « je n’aime pas »), puis, enfin, en dernier lieu, 4/, l’intervention de notre cortex frontal qui analyse, classe et… a tendance à juger selon le système de valeurs qui est le nôtre. Touts ces étapes sont normales, salutaires, et le reflet de notre condition humaine. A nous d’y ajouter le 5/ à savoir, je peux ne pas aimer (cette choseC cette odeur, cette personne), mais elle n’est pas forcément criticable ou à éviter pour autant… Et c’est là je dirais qu’intervient la pensée positive ( je réponds à ma propre question), quel enseignement puis-je en tirer, que puis-je en faire de constructif ? Pour conclure, je dirais que la pensée « négative » est une étape nécessaire par laquelle nous devons passer pour identifier ce qui ne nous convient pas, mais nous devrions cultiver le réflexe plus évolué qui consiste à se servir de notre perspicacité et de nos opinions de façon constructive. Désolée d’avoir été un peu longue !

    9. Petro

      A mon humble avis intuition négative = ressenti/sensation négative
      Intuition positive = ressenti / sensation positive / plaisir
      Ce sont des critères qui peuvent m’aider parfois à prendre une bonne décision enfin une décision qui correspond à mes attentes…
      En fait ce qui compte c est la prise de décision car il y a toujours une part de risque à s’engager, à partir ou autre…

    10. Moncada

      Si chacun des nous au lever du lit serais avec un petit sourire et merci pour cette nouvelle journée, qui commence maintenant, notre cerveau la siégé de tout notre organisme, le moteur qui fait battre notre cœur,nous serons déjà bien pare pour la bel journée et pour se brancher au positivisme, pour quoi pas en sortant des chez soi, le souhaiter une bel journée a celui qui nous croisons au chemin. Voilà une bonne façon de bien commence une journée; sans laisser le temps au Jeremiahadas habituelles.

    11. HUMBEY

      Bonsoir Guy,
      Merci pour votre et vos apports! Sincèrement merci!!! Consultant, comme vous, je cherche des études sur l’aspect archaïque de notre appétence « à voir le négatif ». Après plusieurs voyage sur le net, je n’en trouve pas, avez vous des pistes? A « charge de revanche », je suis disponible à partager avec vous en cette fin de mois d’aout. Bien cordialement. E HUMBEY

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