Comment j’ai transformé mes peurs en talent grâce à l’ennéagramme

Dans cet article je vais vous expliquer comment j’ai réussi à transformer ma vie qui tournait constamment autour de la peur, à un état d’esprit où je regarde maintenant l’avenir avec confiance.

L’ennéagramme, vous connaissez ?

C’est un formidable outil de personnalité. Un truc extraordinaire, qui remonte aux temps anciens. La figure de l’ennéagramme reprend celle de Pythagore et elle est magique : les profils de personnalité des 7 milliards d’êtres humains sur cette terre sont contenus dedans.

Je vous assure, c’est décapant : vous avez nécessairement comme base l’un des 9 profils. Pour avoir un bref aperçu, visitez le site de l’un de mes mentors sur le sujet : découvrez les profils ennéagrammes en cliquant ici.

En se formant à l’ennéagramme (plusieurs modules de deux jours), on en apprend plus sur soi-même qu’en 10 ans de psychanalyse.

Parfois, on se pose des questions sur nous-même :

• Pourquoi est-ce que j’accorde tant d’importance à ce que disent les autres ?
• Pourquoi ai-je souvent besoin d’être seul ?
• Pourquoi les autres ne peuvent pas comprendre la beauté des émotions que je vis ?
• Pourquoi je trouve le monde dur et injuste ?
• Pourquoi le monde est intrusif et envahissant ?

On peut même en arriver à se dire que c’est nous qui « fonctionnons de travers ».

Grâce à l’ennéagramme, on réalise que les gens du même profil que nous ont les mêmes tendances. Et que c’est absolument normal.

Nous avons forgé ce type de caractère lorsque nous étions petit : c’est la meilleure solution que nous ayons trouvée pour « capter » l’amour de notre environnement.

Connaissez-vous l’enneagramme ?

Un exemple

Prenons un exemple : j’ai environ 5 ans et c’est mon anniversaire.

J’ai invité tous mes copains et mes parents m’ont mis de beaux vêtements. Ce jour là, il pleut. Puis, à un moment donné, survient une éclaircie. Je sors alors avec mes copains, et je vois de belles flaques d’eau… Tellement belles que j’ai envie, très envie de sauter dedans… alors j’y vais, à plein pied !

En rentrant à la maison, je me prends une savonnée par mes parents, je me fais engueuler. Mais moi, petit bout de 5 ans, je ne comprends pas pourquoi. Je me suis juste amusé.

Mon cerveau d’enfant retient alors que, si je veux continuer à me faire aimer, je ne dois plus être spontané. Je dois me contrôler ; être impeccable.

S’imprègne alors le message que toutes les choses dans la vie doivent être parfaites et bien ordonnées. Les gens de ce profil chercheront donc à éviter de se mettre en colère car si je suis en colère, je perds le contrôle.

Dans ma vie, je vais donc avoir tendance à repérer ce qui ne va pas, ce qui n’est pas droit, et je vais considérer qu’il faut travailler, toujours plus. Car pour moi, les gens vont m’aimer pour mon travail : et comme je poursuis la perfection (mais qu’elle n’existe pas) et bien il faut toujours que j’en fasse plus.

Ceci est caricatural, mais lorsque vous faites des stages d’ennéagramme, vous découvrez les scénarios qui, enfant, ont fait qu’aujourd’hui vous réagissez de telle ou telle façon face aux autres.

Je n’appartiens pas à ce profil que je viens de vous décrire très très schématiquement et brièvement (il y a bien sûr plein de subtilités).

Mon profil

J’appartiens à un autre profil : je ne vous donne pas le numéro mais vous le retrouverez facilement

C’est un profil qui doute et qui a toujours tendance à imaginer les « scénarios catastrophes » (vous auriez du voir ce qui se passait dans ma tête avant mes premiers sauts en parachute 😉 ).

Ma base ennéagramme fait que j’ai tendance (mais j’ai beaucoup travaillé ce point) à me soucier de l’avenir et à envisager les pires éventualités.

• Que se passera-t-il si j’échoue dans mes études ?
• Et si tous mes potes se moquaient de moi à cette soirée ?
• Comment vais-je faire face si ma copine me laisse?
• Et si l’avion dans lequel je vais monter pour les vacances se crache ?
• Et si je n’ai plus d’argent?
• Et si j’ose enfin demander ce service à quelqu’un et qu’il se moque de moi

Le truc génial, c’est qu’en couplant la PNL et l’ennéagramme, j’ai compris une chose.

Je vous le fais en raccourci, car je pourrais vous en parler pendant une heure des mécanismes qui se jouent.

Nous avons tous des talents. Derrière les « compulsions » de nos profils se trouvent de véritables talents.

En réalité, ces scénarios catastrophes sont là pour me protéger, ils me veulent du bien.

Ainsi, au lieu de me fustiger en me disant : « mais pourquoi tu envisages encore le pire, tu es négatif ! », je considère maintenant ma capacité à envisager différentes éventualités comme une qualité.

Ces scénarios catastrophes (quand ils surviennent encore) expriment ma partie créative (d’ailleurs, les gens du même profil que moi font souvent d’excellents scénaristes ou de grands stratèges, de par notre capacité à envisager plein de possibiltiés

C’est pour cela que la pensée positive, la méhode Coué, la loi de l’attraction sont des choses que j’adore. Mon cerveau était programmé au départ pour se focaliser sur le négatif.

Grâce à ces méthodes et une pratique régulière, j’ai diminué de 90% cette tendance de mon cerveau. Je me concentre désormais plus volontiers sur toutes les bonnes choses que j’ai dans ma vie.

Bien sûr, il y a encore des défis à relever mais je m’y attèle lorsqu’ils surviennent. Pas avant. Ca ne sert à rien de vivre dans sa tête 40 scénarios catastrophes qui, sans doute, n’arriveront jamais.

Et vous ? Connaissiez-vous l’énneagramme ? Avez-vous identifié votre profil ? Pour cela, lisez et découvrez votre profil ici.