Un peu de tout pour la fin du monde : la mort, la loi de l’attraction et une question

  • Alors ? Et maintenant ?

    Vous êtes encore là ou pas ?

    Je croyais que régnait un petit air de fin du monde ces temps-ci… Surtout en ce 21 décembre.

    Avez-vous fait comme si vous deviez mourir ce soir ? Avez-vous pris vos dispositions ?

    Bien que ce genre de suppositions amusent la plupart des gens et occupent nos amis les médias, vous pourriez parfois essayer.

     

    laloidel'attraction

    La loi de l’attraction peut-elle se concilier avec la fin du monde ?

     

    Essayer de faire comme si, dirait le Don Juan de Carlos Castaneda, chaque frisson qui vous parcourt est en réalité la mort qui vient vous effleurer, et vous rappeler qu’elle sera là un jour pour venir vous chercher.

    Loin de moi l’idée d’être macabre.

    Bien au contraire : penser à la mort doit permettre d’amener plus de Vie dans vos vies.

    Car plus l’on cultive une conscience fine de notre propre mort, plus l’on parvient à tirer le meilleur parti de chaque jour où nous sommes vivant.

    Être prêt.

    Être prêt signifie pour moi que si on m’annonçait que tout cela devait s’arrêter tout à l’heure, alors que je n’ai aucun regret. Que je me dise, OK, très bien, je vous suis.

    Je vous l’avoue, je n’ai pas encore vraiment atteint ce stade…

    Je ne me sens pas encore prêt à pouvoir tout quitter comme ça, en instant, comme Robert de Niro le fait dans Heat.

    Une question pour vous

    D’ailleurs, ce que je viens de vous dire me pose un problème intellectuel : je passe mon temps à vous rabâcher d’être ambitieux, de visualiser des projets immenses, de mettre en œuvre la loi de l’attraction et de poser des objectifs à 1 semaine, 1 mois, 6 mois, 1 an voire 3 ans.

    Comment puis alors affirmer aujourd’hui de vivre chaque jour comme le dernier ?

    Et bien je ne sais pas.

    Du moins pas encore. Je n’ai pas vraiment trouvé de réponse. Je tâtonne.

    Probablement que cette réponse implique un équilibre subtil et un juste milieu.

    Je me dis que si chaque jour, on s’implique à ressentir du bonheur, de l’amour et de la gratitude, alors déjà on pourrait quitter ce monde en étant riche de tout cela.

    En se dire que si l’apocalypse et la fin du monde devaient nous saisir là, tout de suite maintenant, alors nous partirions sereins.

    La loi de l’attraction et la fin du monde

    Nos projets et notre amour de la loi de l’attraction vise souvent à amener plus d’AVOIR ou de FAIRE dans nos vies.

    Mais en y pensant bien, vous savez pertinemment que derrière l’AVOIR (une grosse maison, un gros compte en banque, une grosse voiture), c’est en réalité un besoin de l’ETRE que vous cherchez à combler.

    Avoir votre grosse voiture est important pour vous car cela vient nourrir quelque chose que vous voulez ETRE : reconnu, aimé, libre, heureux, puissant, etc.

    C’est donc bien cet ETRE que nous cherchons à développer au travers nos réalisations futures.

    Mais (et c’est ici que la conjonction se fait) pourquoi ne pas le développer également au quotidien, en gardant à l’esprit que justement tout peut s’arrêter ?

    Et se dire que même si vous n’atteignez jamais ce nouveau travail, ce million d’euros, cette chose convoitée, la personne que vous êtes aujourd’hui, en chemin vers ces objectifs, est toutefois déjà reconnaissante pour ce qu’elle a vécu.

    Vous pouvez vivre chaque jour en utilisant la loi de l’attraction, en visualisant et en faisant comme si vous aviez déjà reçu tout ce que vous souhaitez.

    Ceci permet de concilier objectifs ambitieux à long terme et instant présent. Car notre cerveau limbique de toute façon, ne connait que le présent.

    En conclusion

    Cette fin du monde nous invite à traiter de tous les challenges qui viennent sur nos chemins de la meilleure façon que nous le pouvons au moment où ils se produisent. C’est tout ce que nous pouvons faire.

    Inutile de se créer au niveau cérébral des injections de stress pour des choses qui ne sont encore que dans notre tête.

    Comment concilier la nécessité de se projeter dans le futur et d’établir des plans d’action pas à pas afin de parvenir à un objectif (à 6 mois par exemple) avec celle de vivre chaque jour comme étant le dernier ?

    Cet article (écrit d’un seul jet en 23 minutes sans trop se soucier de considération de construction) constituait une tentative de réponse à cette question…

    En voyez-vous d’autres ?

    4 commentaires

    1. Bonjour Gregory

      Comme tu fais référence à un film, je citerais un passage du film « le dernier samouraï » avec Tom Cruise. Son personnage s’étonne de l’application que les japonais (fin du 19e) mettent à chaque tâche qu’ils accomplissent, aussi insignifiante soit-elle.

      Vivre dans le moment présent, s’appliquer à faire sa petite tâche, tous les jours : on construit des bases solides pour au final construire quelque chose de grand.

      Que ce soit planifié (on projette son projet sur 6 mois, et l’effectue un peu chaque jour)
      ou non : un jour ou l’autre, on relie les points (référence au discours de steve jobs à stanford en 2005)

      • Salut Julien,

        Merci pour ta réaction à l’article et pour ta référence !

        J’ai vu le dernier samouraï il y a très longtemps et tu m’as donné envie de le revoir. Je vais le regarder pendant les fêtes :-)

        Tu as entièrement raison : c’est en s’appliquant au quotidien qu’on construit les choses les plus solides et d’une grandeur à laquelle parfois on ne s’attend pas ! Tout converge et tout prend sens un jour, même si on ne percevait pas nécessairement ce sens au départ.

        Passe un merveilleux Noël ! Et à très bientôt j’espère.

        Bien amicalement,

        Grégory

    2. Florence

      Bonjour Grégory,

      Joyeux Noël !

      De mon côté, je ferais référence au livre « ON PEUT SE DIRE AU REVOIR PLUSIEURS FOIS » de David SERVAN-SCHREIBER. Il explique très bien que le plus important n’est pas de savoir quand on partira, mais de savoir qu’on partira en ayant dit à son entourage tout ce que l’on souhaitait lui dire, avec la plus grande sincérité.

      Il faut dire à ceux qu’on aime qu’on les aime à chaque fois qu’on y pense. Il faut avoir sans attendre les discussions dont on est sûr qu’elles pourront clarifier un malentendu ou une situation passée que l’on regrette.

      Ainsi, quand viendra le dernier jour, on pourra partir serein. Et que ce dernier jour soit aujourd’hui, dans 5 ans ou dans 20 ans, peu importe, puisqu’on sera prêt.

      Bien qu’adhérant totalement aux idées de David, j’ai plus de facilités à mettre ce plan à exécution avec certaines personnes qu’avec d’autres !

      Dès la lecture de ce livre, il y a un an et demi, je me suis mise en route et ai commencé à vivre ma relation aux autres avec cela à l’esprit. Depuis, j’ai dit ou écrit des phrases que je n’aurais pas osé dire ou écrire auparavant de peur de paraitre ridicule, et celles-ci m’ont rapproché de certains membres de ma famille et amis.

      Alors, pas vraiment prête, mais en chemin !

      Florence

      • Coucou Florence,

        Merci pour ce témoignage sur le Livre de DSS.

        Je ne l’ai pas encore lu celui-là. J’avoue que même si je m’intéresse de prêt à ces questions, je n’ai pas encore ressenti le besoin que mes lectures portent sur ces sujets.

        L’approche que tu décris semble faire sens, et j’imagine combien ça doit varier en fonction des personnes qui nous entourent !

        Ce qu’il y a de génial, c’est que tu te sois mis à appliquer cela dans ta vie (te connaissant, je n’en doutais pas un instant :-) ) et que cela change effectivement les choses pour toi.

        En chemin comme tu dis, en chemin !

    Répondre à julien Annuler la réponse.

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