Vous souhaitez marcher sur le feu ? Voici les 3 questions à vous poser avant
Par Grégory Grand | 20 commentairesVous le savez sans doute, j’étais il y a peu à Londres afin de passer quatre jours avec Anthony Robbins et Joseph Mc Clendon III.
Il y a tellement de choses à dire sur cette expérience qu’un seul article ne suffira pas.
Je vous livrerai mes impressions le plus fidèlement possible au fil des semaines, en me servant des thématiques de la PNL pour évoquer ce que nous avons vécu.
En attendant, parlons un peu de la Marche sur le feu.
Ou du moins, de la préparation à la marche sur le feu
Quel est l’intérêt de marcher sur le feu ?
Marcher sur le feu n’est pas un délire de fin de soirée arrosée qui servirait à faire « un truc fun » (même si l’alcool doit sûrement aider à ne pas sentir que ça chauffe… sur le moment… car gare à vos pieds le lendemain !)
Non, cette marche est plutôt utilisée de façon métaphorique.
Elle est là pour vous aider à surmonter une peur que vous avez.
Avant de devenir un firewalker, Tony Robbins nous fait travailler sur quelque chose qui nous effraie.
Vous avez quelque chose en tête ?
Pensez-y… un truc qui vous fait peur.
Parfait.
Cette peur sera symbolisée par le feu.
Pour la réduire à néant, deux procédés vont vous aider : le peak state et la transformation de la peur.
Voyons aujourd’hui la transformation de sa peur.
Transformez votre peur en pouvoir
Le travail préalable à la marche sur le feu tient en 3 étapes.
Ces étapes, ce sont en fait des questions.
Des questions qui vous invitent à mettre de plus en plus en lumière cette peur, afin qu’elle soit pleinement conscientisée.
Et que vous compreniez de plus en plus la raison pour laquelle elle est là.
Car, comme je vous l’expliquais dans l’article Pourquoi vous ne devez pas avoir confiance en vous, la peur est un cadeau que votre cerveau vous fait.
À vous de recevoir ce cadeau et de savoir l’exploiter au maximum.
Voici le déroulement du procédé.
Identifiez précisément votre peur
De quoi avez-vous peur ?
Écrivez UNE peur précise que vous avez.
Détaillez-la de la façon la plus précise possible.
Quand est-ce qu’elle se manifeste ? Avec qui ?
Que faites-vous quand cela arrive ? Que voyez-vous ? Qu’entendez-vous ?
Je ne vous demande pas de « revivre » cette peur.
Il n’est pas utile de « rentrer » dedans : laissez-là simplement sur le côté de votre esprit afin de pouvoir la décrire en restant dans un état émotionnel neutre.
Si cela vous aide, voyez-vous de l’extérieur en train de vivre la situation qui vous effraie.
Le fait de la détailler intellectuellement va vous permettre de commencer à démonter votre appréhension en petites parties.
Ceci fait, posez-vous la question suivante :
Qu’est-ce que cette peur vous a apporté dans le passé ?
Dit autrement, deux points à mettre en lumière ici :
- en quoi cette peur vous était utile ?
Quels sont les avantages que vous aviez à garder cette peur ?
Par exemple, quels sont les comportements qu’elle vous a permis d’adopter ?
- en quoi cette peur vous a-t-elle nuit dans le passé ?
Que vous a-t-elle empêcher de faire ? Comment vous a-t-elle retenu en arrière ?
Quelles situations difficiles cette peur vous a obligé à vivre ?
Votre marche sur le feu se rapproche : vous pouvez alors passer à la 3ème question.
Pourquoi vous libérer de cette peur maintenant ?
Comment sera votre vie sans cette peur ?
Comment vous sentirez-vous ?
Qu’allez-vous pouvoir accomplir maintenant que vous en êtes débarrassé ?
Une fois cette peur bien identifiée et que vous êtes prêts à la bannir de votre vie, vous pouvez vous engager à haute voix à vous en débarasser.
Puis il est temps d’aller symboliser cela en faisant quelques pas sur un petit chemin de braises incandescentes.
Mais avant, il faut également se mettre en Peak State.
Travailler sur sa peur est absolument nécessaire, car la marche sur le feu va vous permettre de la dépasser.
Mais ça n’est pas suffisant : il vous faut apprendre à créer un état ressource dans lequel vous vous sentez invincible : c’est votre Peak State.
Et je vous en parlerai prochainement.
En attendant, pensez-vous que la Marche sur le feu soit un bon procédé pour se débarrasser de ses peurs ?
L’avez-vous déjà fait ?
Quels autres procédés proposeriez-vous pour aider à surmonter des choses que l’on pense impossible ?
C’est génial toutes ces questions qui nous conduisent pas à pas à identifier nos peurs.
Avant, je n’avais peur de rien, mais alors de rien du tout.
Avec l’âge (et la conscience du danger) mes peurs ont commencé à se faire sentir. Presque jusqu’à me paralyser: n’importe quoi me faisait peur, même parfois aller quelque part en voiture.
Heureusement, j’ai rencontré l’EFT et ça m’a vraiment bien aidée. Si vous voulez savoir ce que c’est, rendez-vous : http://www.e-ditionslabelvie.com/le-blog/44-jack-canfield/188-en-seulement-10-minutes-vous-pouvez-vous-liberer-de-la-plupart-de-vos-blocages.html
Je vais regarder ce qui me reste comme peurs à travailler!
Coucou MN,
Merci pour ton lien, ton article sur l’EFT est top : d’ailleurs, comme je te le dis dans les commentaires, ça m’a reboosté pour en refaire régulièrement car je ne pratique plus depuis quelques années alors que c’est un super moyen pour faire circuler l’énergie et lever les blocages de ses peurs !
Et c’est un peu plus facile et rapide à faire chez soi que de s’allumer un chemin de braises 😉
Merci pour ce petit rappel ,
la marche sur le feu , je ne l’ai pas encore faite , j’ai bien pris note des prochazines dates en europe mai 2013
Ah la fameuse marche sur le feu… Expérience à faire au moins une fois dans sa vie je pense.
J’ai pas pu me rendre encore au séminaire de robbins, l’année prochaine sera la bonne.
Tu as pu rencontrer d’autres blogueurs français ?
Oui Guillaume, London 2013 pour toi alors 😉
J’ai aperçu de loin des têtes connues, mais j’avoue m’être mal débrouillé et je n’ai pas pu aller rencontrer Olivier ou Aurélien.
(au milieu de 6500 personnes et en fonction des emplacements, ça n’a pas toujours été évident).
Bah, je me dis que je les croiserai rapidement en milieu plus « intime ».
Salut Greg,
J’ai pris le temps de répondre aux questions que tu proposes dans ton article (avec ma peur du moment).
Tu as raison, c’est magique ! A peine on commence à la détailler, et la peur semble déjà moins consistante, moins effrayante.
Tes questions aident vraiment à relativiser, prendre du recul. Je les garde et j’y reviendrais !
Est-ce que la marche sur le feu est un bon procédé pour se débarrasser de ses peurs ? Pour l’avoir vécu, je répond OUI, sans hésiter.
Ou plutôt, les peurs ne disparaissent pas, mais elles prennent une place plus petite, elles ne sont plus bloquantes.
A condition bien sûr qu’on utilise la marche sur le feu comme une métaphore. Les braises symbolisent nos peurs, parfois irrationnelles, et voir qu’on peut les dépasser (sans se blesser) change vraiment la vie.
Après, devant chaque nouvelle peur, j’ai une petite voix dans la tête qui me dit :
« Est-ce vraiment insurmontable ?
Ou c’est seulement mon cerveau qui le croit, comme il a cru qu’on ne pouvait pas marcher sur des braises sans se brûler ? »
D’autres procédés pour nous aider à surmonter ce que l’on pense impossible ?
J’aime bien l’approche de Matt Cuts dont je parle dans l’article suivant :
http://www.motivation-au-travail.com/objectif-et-but/essayez-quelque-chose-de-nouveau-pendant-30-jours-matt-cutts
Un projet vous semble insurmontable ? Découpez le !
Par exemple, écrire un roman, c’est écrire 50 000 mots.
Donc, écrire un roman, c’est aussi écrire 1 600 mots par jour pendant 30 jours.
1600 mots par jours, ça fait moins peur, non ?
Ma citation du jour tombe fort à propos :
« Le danger, ce n’est pas ce qu’on ignore, c’est ce que l’on tient pour certain et qui ne l’est pas. » (Mark Twain)
Merci pour ce bel article.
Amicalement.
Sam
Coucou Sam,
Ton commentaire est très riche et je t’en remercie.
C’est amusant comme pour une fois, le fait de détailler et de démonter intellectuellement une peur peut aider à diminuer son intensité émotionnelle (pour une fois que ça marche dans ce sens !).
Absolument, la dimension métaphorique est essentielle dans la marche sur le feu.
Personnellement, j’ai vraiment visualisé et ressenti à fond ce dont je souhaitais me débarrasser juste avant de marcher sur les braises.
Merci pour ton beau lien d’article : ce sont des choses qui me parlent énormément, car j’étais du genre :
« je veux tout faire tout de suite : je veux écrire une thèse entière en 1 mois, je veux être le meilleur joueur en 6 semaines, je veux une société parfaite en 3 mois, etc. » et du coup, puisqu’il y a trop de travail d’un coup, alors autant ne rien faire.
La clé des petits pas (méthode Kaizen) est un cadeau de la vie pour moi, que j’applique chaque jour.
Bonjour très bon article Bravo!
Cette méthode me rappelle une veille méthode de lâcher prise appelé Méthode Sedona.
@+
Merci Régis 😉
Coucou Greg,
Tu dis que le lendemain les pieds s’en ressentent…. cela t’a fait mal après coup ? (ben oui quoi je suis curieuse).
Très intéressante cette idée du feu associé à la peur. Même si, personnellement, je ne me vois pas trop marcher sur le feu. Mais on ne sait jamais… 😉
Quant à la peur, j’essaye de m’interroger sur ce qui m’effraye le plus… en premier lieu, la disparition de mon enfant (mais ce n’est plus une peur entravante ou paralysante) et ensuite la peur de la douleur physique… ah ah ah comme quoi marcher sur le feu semble tout indiqué.
Mais bon ça doit être comme passer sa main dans le feu, ça ne fait pas mal… si ?
Bonne soirée Greg,
J’ai hâte que tu nous raconte tout ça.
Coucou Claire,
Mais non pour toi on a déjà trouvé ton truc pour la peur : un petit saut en parachute tu te souviens ? 😉
Non non, les pieds ne craignent rien du tout et ça ne fait pas mal (bon, sauf si tu restes planté là au milieu sans avancer hein ?)
(je réalise que c’est la formulation de mon article qui est maladroite et qui laisse effectivement à penser que ça peut faire mal : ça n’est pas le cas en réalité).
Il peut arriver que tu te brûles si tu y vas n’importe comment (genre bourré dans une soirée), mais en te mettant dans l’état fécond, tu es invincible 😉
La peur dont tu nous parles par rapport à ton enfant va toucher quelque chose de très profond, de viscérale.
Vouloir la supprimer totalement ne serait pas non plus bienvenu, car fort heureusement, c’est grâce à elle que tu assures la survie de ton petit bout.
Mais il convient de lui redonner sa juste place à cette peur, ce que tu as commencé à faire puisque tu sembles avoir déjà travaillé dessus, c’est top ça !
Rahhhhhhhhh le saut en parachute…. alors ça c’est terrifiant pour moi (et pourtant je rêve de faire du parapente… va comprendre… peut être le besoin d’être « tenue »)… mais le pire du pire…. le saut à l’élastique… ça c’est une peur que je ne souhaite franchement pas affronter (ne serait-ce pas là la peur de la mort ?) 😉
Bonne soirée
ouiiii, je te comprends !
Le saut à l’élastique je n’ai jamais fait non plus, et ça me ferait beaucoup plus flipper que le reste.
Proximité du sol, tout ça….
Bon après, on a pas besoin d’être suicidaire non plus (sauf si on est un certain profil en ennéagramme 😉 ) et il n’est sans doute pas nécessaire de se « tester » tout le temps et d’affronter toutes ses peurs non plus.
La peur de la mort a été un sacré truc pour moi il y a quelques années (presque crise d’angoisse même) et je suis relativement apaisé par rapport à ça aujourd’hui, toute proportion gardée évidemment.
salut greg!
ca me fais penser au rituel qu utilisent les tamouls (religion d origine hindu sur l ile de la reunion…).
Il s agit aussi d une marche sur le feu, qu ils utilisent pour expier quelque chose de leur passe ou pour obtenir qqch qu ils desirent.
Les pratiquents devront preparer ca avec un pretre tamoul pendant un an (un peu plus long qu avec tony hein…).
Et quand tu les vois faire, Waouh! je comprends un peu mieux qu est ce que le peak state!
j espere que la purification par le feu a ete bonne!
Bonsoir Greg,
Ah cette marche sur le feu, je ne m’en lasse pas. Moi aussi j’étais à Londres et je n’ai vu personne de connu, même pas toi mais t’aurais-je reconnu? J’y suis allée avec un ami de plus de 80 ans et il a marché aussi sur le feu! J’ai rencontré une anglaise qui l’avait déjà tenté et qui s’était brûlé les pieds, comme quoi, ce n’est pas qu’une formalité.
On est très bien préparé pour cela , toute une après midi.
Quelque chose se passe dans le cerveau à l’issue de la marche sur le feu: plus jamais on ne peut croire à ses limitations. Une petite voix finit toujours par te dire: attends, tu ne vas pas te faire arrêter par ça, tu as quand même marché sur les braises ardentes!
Salut Firewalkeuse
Pas sûr effectivement que tu m’aurais reconnu.
Je pense qu’on ne s’en lasse pas effectivement : on a un tel sentiment de « puissance » constructive avec cette expérience, c’est vraiment agréable à vivre.
Pour la petite voix, c’est exactement ça ! « attendez, j’ai fait « cool moss cool moss cool moss », alors maintenant, je suis unstoppable
Bonjour Greg,
Merci pour ce retour sur la marche sur le feu… et comment se mettre en état fécond.
Il faut que je participe un jour à un séminaire de Robbins pour pouvoir expérimenter cette fameuse marche.
Il y a avait beaucoup de monde de la blogosphère Francophone on dirait à Londres ^^.
Je m’attelle au petit exercice de ton article dés que j’ai du temps libre ce soir.
Coucou Florian,
Apparemment oui, la blogopshère francophone était très représentée !
Mais il n’a pas été question de blogging pendant ces 4 jours… enfin, que très indirectement !
Je t’encourage à aller tester une fois au moins dans ta vie la Marche sur le feu en effet, c’est top !
J’ai fait cette marche sur les braises ily a plus de 10ans et cefut pr moi le départ d’un magnifique cheminement d’une conaissance de moi-même et des grandes facultés dont je dispose pr rendre mavie riche et sereine.A noter que je me suis légèrement brûlée à un pied,histoire de me rendre compte le lendemain que l’expériencevécue n’était pas un rêve!
Coucou Anne,
Merci pour ton retour de cette expérience qui visiblement, a été très marquante, et dans le bon sens, pour ta vie !
C’est original et amusant de se dire que tu t’es un peu brulé comme pour être sûre que tu l’avais bien fait 😉