Êtes-vous assez patient pour rencontrer le succès?

  • Il paraît que vous êtes pressés.

    Que tout le monde, aujourd’hui, est pressé. Surtout sur internet.

    Il parait donc qu’il faut faire court : qu’il faut tailler, couper, trancher pour raccourcir les articles. Pour aller toujours plus vite.

    Il me semble pourtant que le succès ne vient pas aux gens pressés. Je dirais même que ceux qui réussissent savent prendre leur temps.

    La réussite est rarement immédiate.

    Certains parfois connaissent un succès fulgurant.  Oui.

    Mais depuis combien de temps ces personnes s’y préparent ? Combien de temps ont-elle patienté et travaillé dur pour être propulsées par leur réussite?

    Abraham Lincoln s’est fait battre 7 fois à différentes élections avant d’être élu, à 60 ans, président des Etats-Unis.

    Larry Page et Sergey Brin, les fondateurs de Google, ont proposé une fusion à Yahoo ! en 1998. On leur a gentiment fait comprendre qu’il fallait revoir leur copie car leur projet était un peu … léger. Vous connaissez la suite.

    Etre patient tout en suivant le chemin du succès

    Pourquoi le succès ne vient pas à vous ?

    Peut-être parce que vous ne lui en laissez pas le temps. Tout simplement.

    Votre attitude gagnante n’est pas seulement celle que vous adoptez quand tout va bien ; celle qui provoque en vous de véritables bouffées de bonheur et de conviction.

    Cet état d’esprit et ses sensations physiques sont bien sûr nécessaires.

    Mais pas suffisants.

    Votre attitude gagnante s’éprouve aussi au quotidien. Dans votre discipline journalière. Surtout dans les moments difficiles et lorsque les évènements ne semblent pas aller dans votre sens.

    Vous savez, ces instants où l’on a tendance à perdre un peu la foi. Où notre saboteur interne tente un peu trop de nous décourager : « pffff… ça ne sert à rien de toute façon, j’y arriverai pas » ; « j’ai pas de volonté », « puis de toute façon c’est pas possible ».

    Ces instants sont une formidable occasion de muscler votre détermination. De garder votre cap, et d’aiguiser votre patience.

    Car votre réussite viendra, soyez-en certain.

    Même si vous ne voyez pas toujours le bout du tunnel, vous savez, parce que vous avez suffisamment gravé votre objectif dans votre subconscient, que vous êtes en chemin. Et que tout cela a un sens.

    Vous savez que vous vivez une étape qui vous rend plus fort, et qui participe à votre réussite.

    Le succès est donc beaucoup plus facile lorsqu’on est patient. Lorsqu’on sait où on va et qu’on est prêt à marcher un peu. Ou beaucoup.

    Du moins le temps qu’il faut pour atteindre notre destination.

    L’itinéraire pourra varier certes. Mais pas la destination.

    Parce que si vous changez constamment d’objectif, au prétexte que vous ne réussissez pas, comment la réussite peut-elle vous trouver et vous rejoindre ?

    Soyez un bon jardinier avec vous-même

    Lorsque votre objectif est défini précisément et qu’il est suffisamment gravé en vous ; lorsque vous êtes certain que c’est vraiment cela que vous voulez, alors, oubliez-le.

    Oui, oubliez-le.

    Ne forcez plus avec votre pensée pour l’obtenir absolument.

    Vous imaginez, vous, un jardinier qui planterait ses graines et qui les déterrerait tous les 4 jours pour savoir si elles poussent bien ?

    Le jardinier fait confiance à la terre et aux lois qui la gouvernent.

    Faites de même.

    Certaines choses prennent du temps : comme le dit Warren Buffet : « ce n’est pas parce que vous mettez 9 femmes enceintes que vous aurez un enfant en 1 mois »…

    Quand vous posez une question à la Vie, laissez-lui le temps de vous répondre. Une fois que vous avez choisi vos graines et que vous les avez semées, laissez le temps aux fruits de se former.

    Car lorsque vous vous impatientez, lorsque vous voulez absolument, c’est comme si vous rappeliez sans cesse à vous les graines que vous avez semées.

    Faites plutôt confiance à la Vie. Elle s’occupera de les faire fleurir. Et de vous apporter le meilleur.

    Et vous alors ? Laissez-vous au succès suffisamment de temps pour parvenir jusqu’à vous ?

    14 commentaires

    1. Bonjour Greg,

      Patience et longueur de temps…etc.

      « Tailler, couper, trancher, faire court… »
      tu fréquentes trop BK (boutade)

      Longtemps j’ai été sans patience, aujourd’hui,patience devient mon
      nom de famille mais Alain est mon
      prénom. (Re-boutade)

      Tu as complétement raison de souligner l’importance de laisser à la vie le temps d’apporter les réponses.

      Une vie active est rempli de succès et d’échecs qui parfois se suivent et parfois s’alternent.

      C’est celui qui s’est défini un objectif global de vie qui réussit vraiment à atteindre le succès.

      J’aime bien l’image du jardinier et des graines,cependant il me semble que tu t’obliges à préciser ce que fais le jardinier pendant que poussent les graines.

      La persévérance ne se nourrit pas de questions mais d’actes.

      Je dirais que sans un idéal de vie, les objectifs ne sont que des péripéties, alors que si un objectif général guide la vie, ils deviennent des étapes vers le succès.

      Seulement, là encore, il faut définir le succès, selon moi,cette définition est propre à chacun.

      Bonne fin de journée,

      Jean Paul

    2. Bonjour Jean-Paul,

      Merci pour tes jeux de mots, j’apprécie beaucoup ce genre d’humour ! La langue française permet de jouer avec les sens et l’essence des mots, alors profite-t-on !

      Absolument d’accord: c’est bien un idéal de vie, une mission de vie je dirais, qui donne sens à notre parcours, et qui permet d’attribuer du succès aux étapes qui le jalonnent.

      C’est un beau travail que de trouver cette mission de vie, et ensuite d’y contribuer chaque jour !

    3. BK

      Greg salut,

      Jean Paul a mille fois raison de penser que cet article correspond bien à ma manière de voir les choses.

      Faut-il que cette société soit complètement à coté de ses pompes pour qu’on entende constamment dire « je n’ai pas le temps » ?

      Non mais, tu as vu la quantité de temps qui est à notre disposition ?!

      Le temps n’arrête pas une seule seconde de couler. C’est une ressource intarissable. Il ne finit jamais. Rien à voir avec le pétrole !

      Et il est un fait qu’il prend en charge, sinon tout (faut quand même pas exagérer), mais au moins cet essentiel qu’on appelle « la vie ».

      C’est quand même pas mal !

      Bernard

    4. Salut Bernard,

      J’avais lu quelque part que dire « ça me fait perdre mon temps » n’a pas de sens, puisque de toute façon, le temps « coule » comme tu dis, il passe constamment.

      Et c’est vrai que tant qu’il y aura de la distance entre les choses, tant que les choses sont séparées (et ne sont plus UNE comme avant le Big Bang), et bien, le temps existera. Car il est né du fait de la séparation des choses, de la distance qu’il faut parcourir pour aller de l’une, à l’autre !

    5. bonsoir Greg,
      Effectivement, il faut laisser suffisamment de temps au succès pour qu’il vous atteigne.
      Je crois aussi que la patience s’apprend avec le temps.
      Ce temps qui égrène les épreuves pour que l’on apprenne et devienne plus fort. Et enfin, lorsque comme une plante, la maturité vient, alors comme un cadeau, le succès s’impose.
      Le temps permet en outre à chacun, de découvrir sa propre définition du succès.
      C’est alors que viennent la plénitude et la sérénité !

      • OUahou !
        Merci Sylvie pour ce très beau commentaire !
        Rien à rajouter, tout y est :-)

    6. Bonjour Greg ,
      Tout d’abord ,merci à Jean-paul pour ton humour, à Bernard pour tes mots aiguisés,à Sylvie pour ton invitation : oui , je me souviens de ce bouquin …

      En ce qui me concerne , je me mettrais le projecteur sur les croyances limitantes qui empêchent le succès , le limitent …
       » Pourquoi cela m’arriverait facilement? »
      « Il faut que je le mérite »
      « Le succès , ce n’est pas pour moi  »
      etc…
      Sans compter la culpabilité par rapport à la loyauté Familiale ( aspect trans-générationnel ) …est une source de freins incroyablement puissante :
      ex: il y a eu une faillite dans la génération des parents …
      on se rend compte que les enfants n’arrivent pas à gagner beaucoup d’argent.
      Et enfin , comme le suggère Jean-paul ,
      il serait bon de redéfinir le mot : succès.
      Succès pour qui ?
      pour quoi ?
      au service de quelle valeur ?
      Il y en a pour qui le « Dieu-Reconnaissance » est puissant,
      d’autre pour qui le
       » Dieu- sacrifice  » est prioritaire,
      et le plus courant ,
      ceux pour qui le « Dieu-performance » est moteur …
      Peut-être que tout cela est à remettre en perspective avec la question :
       » Qu’est-ce que je veux ?  »
      belle journée à toi , Greg.

    7. Coucou Marie,

      Merci à toi aussi pour ce commentaire 😉

      Tu as raison de souligner l’importance des loyautés familiales (conscientes ou non) dans la route vers le succès !

      Prendre conscience des conflits et des problématiques de nos aïeux peut effectivement nous aider à éviter de reproduire des schémas qui ne nous appartiennent pas. A programmer différemment notre cerveau, souvent configuré pour palier aux problèmes des générations précédentes.
      C’est un beau travail à faire.
      Le faire, c’est déjà être sur la route du Succès il me semble.

    8. Bonjour Greg,

      Je viens juste d’écrire un article intitulé : Persévérance, la qualité qu’il vous faut !
      L’impatience et le renoncement faciles sont de vrais poisons dans nos vies. Bien peu malheureusement se rendent compte que bien souvent, la vie nous demande, un dernier petit effort, juste avant le succès… Suis-je la seule à avoir remarquer cela ? Alors si on n’est pas capable de le fournir ce dernier petit effort, et bien paf, tout tombe à l’eau.
      La patience, la persévérance sont de très belles qualités..
      Comme tu le soulignes, nos grands parents savaient mieux se rendre compte de cela, eux qui vivaient bien plus souvent à la campagne. Ils comprenaient que l’on doit semer, puis être patient (arroser, biner) pour récolter…
      Nos enfants savent-ils qu’ils devront travailler pendant de nombreuses années à l’école, pour récolter les fruits de leur travail. Leurs parents savent-ils qu’ils devront passer près de 20 ans à aider leur enfant à devenir un adulte… Trop l’oublient …

      • Bonjour Daphné,
        Merci pour ce commentaire, et bienvenue dans la Communauté des Virtuoses 😉
        Comme tu le dis, c’est souvent quand on est à quelques mètres du succès qu’on lâche tout ! C’est rageant parfois. Mais c’est vrai aussi que le dernier mètre à parcourir n’est pas toujours le plus facile. Ca me fait penser à un proverbe chinois qui dit :
        « Un voyage de 1O pas : les 9 premiers sont la moitié du chemin ».
        D’où la persévérance et, comme tu l’écris, l’entretien : arroser, biner, laisser murir.
        Vis une belle journée

        Greg

    9. Aïna

      Bonjour,

      Vous parlez de temps, de persévérance mais tout ceci ne compte pas lorsque l’objectif est défini avec certitude, sans doute aucun.
      Le temps alors n’existe plus et il n’y a pas lieu de parler de persévérance ni d’effort : il y a effort lorsqu’il y a doute.
      Sans doute, tout devient facile.

      Et evidemment cet objectif se doit d’être pur et juste…pour nous même et pour les autres.
      Bonne journée à vous !

      • Bonjour Aïna,

        Merci pour ce commentaire constructif !

        Oui, je parle de persévérance car pour moi, mais ça n’engage que moi, même lorsque mes objectifs sont définis avec la plus grande certitude du monde, et la plus grande précision, il y a tout de même au quotidien, de temps en temps, quelques doutes.

        Car souvent, je me fixe des objectifs à moyen terme (de 2 à 3 ans), et même si on y travaille tous les jours 1 petit peu, on rencontre forcément des contraintes extérieures.

        Je suis tout à fait d’accord avec vous, plus on est convaincu par cet objectif, plus on surmontera facilement les contraintes. On arrivera même à composer avec.

        Mais cela n’empêche toutefois pas de douter parfois, et de se remettre en question.

        Le doute d’ailleurs, me semble sain. C’est 1 bonne manière de s’assurer que l’on ne va pas dans le mur.

        Encore merci pour votre réaction et vivez 1 belle journée également !

    10. Bonjour Grégory,

      Je suis tout à fait d’accord avec ton dernier commentaire.

      Nous pouvons avoir un objectif bien défini mais les obstacles ne manqueront pas, plus ou moins difficiles à surmonter.
      Si le chemin est long pour arriver à ce but, il y aura parfois des moments de découragement et c’est à ces moments là qu’il faudra se rappeler la puissance de la patience.

      Dominique

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