Un principe et trois étapes simples pour maitriser rapidement votre colère

  • Combien de fois avez-vous perdu le contrôle de vous-même en vous mettant en colère ?

    Combien de fois avez-vous fait ou dit quelque chose que vous avez ensuite regretté, parce que vous ne gérez pas vos émotions ?

    Chacun de nous expérimente (plus ou moins souvent) la de colère. Et, comme le dit la PNL, c’est absolument normal : il est bon de vivre ses émotions.

    Seulement, comme le dit encore la PNL, que faites-vous à partir de ces émotions ? Est-ce que vous vous en servez pour construire ou pour détruire ?

    Laissez-vous ces émotions entièrement vous dominer ou maitrisez-vous votre colère ?

    La prochaine fois que vous sentez la colère grandir, réfléchissez sur le principe suivant et essayez ces 3 étapes simples pour voir si elles freineront chez vous la montée d’une grosse colère.

     

    Que faites-vous de votre colère ?

    Que faites-vous de votre colère ?

    Le principe

    En réalité, lorsque vous vous mettez en colère, c’est toujours contre vous.

    Bien sûr que c’est parce que l’autre vous a raccroché au nez, vous a regardé bizarre ou vous a insulté que vous êtes en colère.

    Mais il n’y a que vous qui acceptiez de vivre et de ressentir cette colère. De plus, c’est votre corps à vous qui la subit. Les ondes de colère se propagent d’abord en vous.

    Même si vous êtes en colère contre quelqu’un, en réalité, c’est à vous-même que vous faites subir cette émotion forte et nocive.

    Rien ni personne ne peut vous forcer à être en colère.

    Étape 1: Identifiez précisément la cause extérieure

    La colère est une réponse à un stimuli.

    C’est une réaction à un évènement qui vient de se passer, que cet évènement soit une remarque de la part d’autrui, un geste, ou une action que vous-même venez de faire.

    Commencez donc par identifier ce qui vous dérange.

    Extirpez-vous en dehors de ce que vous êtes en train de faire, puis prenez trois profondes respirations.

    Pensez à ce qui vous vient de vous amener dans cette situation.

    Vous serez peut-être surpris de remarquer que parfois, on sent monter l’agacement et la colère mais… on ne sait même pas pourquoi.

    Étape 2: Identifiez encore plus précisément la cause intérieure

    Lorsque vous avez terminé avec l’étape 1, vous avez probablement une idée de ce qui a provoqué votre colère.

    Une idée de l’évènement extérieur qui vous plonge dans cet état.

    Mais à l’intérieur ?

    Avez-vous identifiez les éléments qui entretiennent votre colère ?

    Est-ce que ce sont des petites voix intérieures qui vous répètent ce qu’a dit l’autre ? Ou peut-être que vous vous repassez un film en image qui nourrit votre émotion.

    Comment vous y prenez-vous pour entretenir votre colère et la faire monter ?

    Si c’est le cas, stoppez cela. Faites un truc inhabituel : dansez une gigue ou imitez le canard avec vos bras en disant « coin-coin-coin ».

    L’idée est de briser vos schémas mentaux et d’occuper votre cerveau à autre chose. Pour cela, rien n’est plus efficace que de modifier votre physiologie.

    Étape 3: Dites-vous des choses positives

    Il est important de penser positif.

    Vous pouvez neutraliser vos pensées bouleversantes grâce à votre esprit.

    En colère, vous êtes principalement sur un fonctionnement limbique du cerveau : votre mental n’a plus le contrôle puisque le cerveau émotionnel a pris le pouvoir.

    En re-basculant sur votre cortex et la zone pré-frontale du cerveau, vous reprenez déjà le contrôle.

    Dites-vous quelque chose de gentil et qui vous fera vous sentir mieux.

    Demandez-vous : qu’est-ce qu’il y a de génial dans la situation que je viens de vivre ?

    Pourquoi est-ce excellent qu’on ait rayé ma voiture ? Qu’est-ce que je vais pouvoir en apprendre ?

    Et que puis-je faire pour remédier à la situation ? Quelles sont les actions constructives que là, maintenant, je vais faire pour atteindre mes buts malgré cela ?

    Chaque colère que vous vivez vient vous exprimer quelque chose de non satisfait.

    C’est un cadeau que vous fait votre cerveau, en vous montrant ce qu’il y a encore à travailler chez vous pour devenir un Maitre Jedi.

    Votre job est de trouver cette chose, et de la combler à votre manière. Comme ça, vous n’aurez plus de raison de vous mettre en colère.

    Et vous ? Contrôlez-vous vos colères ou ce sont elles qui vous dirigent ?

     

    11 commentaires

    1. Bonsoir Greg,

      Bravo pour cet article. Modifier sa physiologie est effectivement un excellent moyen de modifier ses sensations internes. C’est donc plutôt brillant d’utiliser cela pour sortir d’une émotion. Je n’y avais jamais pensé. ( Et c’est un conseil qu’on ne lit pas très souvent.).
      J’imagine que ça doit aussi fonctionner avec d’autres types d’émotions comme la tristesse…

      Bref la prochaine fois, que je souhaiterai « passer à autre chose », je vais danser la gigue en imitant le canard avec mes bras et en disant « coin-coin-coin » . Là pour le coup, c’est le fou rire assuré. (Pas mal aussi pour déstabiliser la personne en face qui m’aurait quelque peu agacée…).
      Mais j’ai une petite question : heu.. alors dis-moi franchement, mais franchement hein… n’aurais-je pas l’air un peu ridicule ?
      Parce que si c’est le cas, je peux aussi faire le chat … (ça je sais bien faire… et d’ailleurs à ce propos…a-t-on le droit de griffer ?… parce que ça ça soulage bien aussi… oui bon ok je sors ) :)

      Bonne soirée Greg et merci pour toutes ces infos

      Ps: Heu j’ai pensé au chien aussi… c’est possible ?
      Et à ce propos a-t-on le droit de mordre ? :)

      • Salut Claire,

        Oui, le chien, la tortue ou l’ourang-outan en crise de puberté, tout fonctionne.

        Mais non tu n’auras pas l’air ridicule je t’assure. Bien au contraire 😉
        Devant les yeux écarquillés de ton interlocuteur, tu exploseras de rire et hop !, l’émotion désagréable aura disparu.

        Magique non ?

    2. Valérie

      merci, très intéressant. Pas sure d’y arriver tout de suite tout le temps, mais je vais essayer. Je viens de le lire avec ma fille de 11 ans très sujette aux colères et peut etre que ça m’aidera à stopper sa montée de colère en lui rappelant de faire le canard, voire en le faisant devant elle!
      bonne journée!

      • Merci Valérie pour ce retour.

        C’est génial si cela peut aider ta fille !

        Tiens-nous informés de si le canard fonctionne !

    3. Bonjour Grég,
      conseils avisés, c’est juste que ce n’est pas facile à chaud d’y penser, donc de les appliquer… Perso, je suis assez impulsive, donc oui, il m’arrive de me mettre en colère bêtement et de le regretter, mais je me soigne!

    4. Coucou,

      La colère de mon côté ne s’envisage pas tant psychologiquement, que physiologiquement.

      Je suis de nature très calme, très tranquille. Pourtant, quand une personne reste sourde à mes arguments, ne m’écoute pas, et m’attaque là où ça fait mal, il arrive un moment où malgré toute ma bonne volonté je sens le volcan en moi brouillonner jusqu’à jaillir hors de moi quand j’explose littéralement de colère.

      J’utilise l’image du volcan, parce que c’est très très rare (ça doit m’arriver une ou deux fois dans l’année sur des sujets très spécifiques), mais c’est une sensation « physique », presque « animale ».

      Sinon, le reste du temps, peace & love comme un Jedi 😀

    5. Salut Greg,

      Quand on est en colère rien de tel que de se précipiter sur des blogs humoristiques (j’en connais au moins un).

      On est direct calmés.

      Il n’y a que celui qui tient le blog qui est tout le temps en colère à cause de son ordi, mais là, il maitrise.

      Mais uniquement à cause du prix de la bête et de peur de perdre ce qu’il y a dessus.

      Je crois que je vais acheter des portables d’occasion que je peux taper au mur.

      Se défouler, ça fait aussi du bien.

      @+
      Christian.

      • Salut Christian,

        Un blog humoristique ?

        Non, franchement là, je ne vois pas de quoi tu parles… 😀

    6. Merci Greg!

      Je me permet juste de rajouter une petite notion! Le sentiment de colère est avant tout un indicateur de : « je veux m’affirmer », « imposer mon autorité », « faire passer mes idées ». Si on prend la colère telle qu’elle, on comprend pourquoi ce sentiment jaillit en nous et on est plus à même de la maîtriser, en s’exprimant par exemple!

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