Cette personne si critique qui affaiblit votre Confiance en Soi

  • À un moment de notre vie, nous avons tous manqués de confiance en soi. Et si vous y prêtez attention, avez-vous remarqué comment souvent, nous nous critiquons durement dans ces moments là ?

    Lorsqu’un ami vient nous voir pour évoquer quelque chose pour laquelle il s’en veut, nous lui dirons : « bah,

    • tu as fait de ton mieux,
    • tu ne pouvais pas savoir,
    • tu as plein d’autres qualités, etc.

    Nous aurons tendance à adoucir les choses et à trouver les mots réconfortants alors qu’à nous-même, nous ne nous les apportons pas… Amusant non ?

    Nous sommes souvent notre plus sévère juge et finalement, assez injustes envers nous-même. Nous pourrions nous décerner la palme de l’Auto-critique.

    La prochaine fois que vous éprouvez de la culpabilité ou un sentiment négatif envers vous-même, imaginez que c’est votre meilleur ami vienne vous voir en vous racontant cela. Et dites-vous ce que vous lui diriez.

    Des Histoires Permanentes

    Nous passons de toute façon notre temps à nous raconter des choses sur nous-même. Alors autant que ces histoires soient dynamisantes pour vous, parce qu’à trop vous raconter des choses affaiblissantes sur, vous impactez votre Confiance en Vous.

    Imaginez que chaque matin au réveil, vous avez une quantité d’énergie donnée pour la journée. Une jauge pleine. A chaque fois que vous avez une pensée négative, vous diminuez cette jauge. Bien sûr, cette énergie « bêtement » gaspillée en auto-critique ne peut plus être allouée à d’autres tâches comme donner de l’Amour à quelqu’un, l’aider à finir quelque chose ou être concentré sur votre travail ou vos projets.

    Évitez donc d’utiliser des déclarations générales sur vous-même parce que ce sont ces dernières qui finissent par vous dépouiller d’une image saine de votre personne.

    La tendance à généraliser est une ressource de notre cerveau, qui nous permet de donner plus de sens au monde qui nous entoure. Elle est donc très utile. Mais pas toujours.

    Car elle fonctionne dans le sens inverse : parce qu’une fois, nous n’avons pas réussi notre exposé en réunion ou notre examen alors ça y est, nous sommes trop nuls et nous n’arriverons jamais à rien.

    En fin de compte, la destruction vient de l’intérieur de nous. J’évoque souvent le fait que nous sommes profondément affectés par le pessimisme externe (relisez par exemple : ces deux articles:

    – Ces 30 Minutes quotidiennes bloquent-elles votre Loi de l’Attraction ? et

    – Serez-vous aussi influençable que ces jeunes étudiants ?).

    Mais cela ne nous affecte qu’une fois que nous permettons ce pessimisme d’entrer en nous. Ainsi, il « suffit » de lui barrer la route.

    Tout vient de l’intérieur…

    Aussi extrême que cela puisse paraitre, personne, je dis bien personne n’a le pouvoir de vous mettre en colère ou de vous faire sentir triste… A moins que vous le lui confériez.

    Prenez l’exemple d’un collègue qui vous traite de « Demeuré ». Vous estimez qu’il vous a blessé.

    Pourtant, rien de ce qui se passe à l’extérieur n’a le pouvoir de vous affecter, à moins que vous décidiez du contraire. Tout chose se passant à l’extérieur est indolore. Elle ne prend une coloration qu’à partir du moment où vous choisissez de lui attribuer une couleur : blessante et triste ou gai et joyeuse.

    La charge émotionnelle que vous attribuez à la parole de votre collègue n’est que celle que vous choisissez de lui attribuer. Car si, maintenant, vous étiez en famille, et qu’un petit bébé d’un an parlant à peine, vous regarde en souriant en vous disant : « Demeuré », vous éclateriez de rire.

    Il y a donc le contexte qui joue bien sûr, mais surtout, le sens que vous attribuez au contexte. En aucun cas ça n’est le mot « Demeuré » lui-même qui a le pouvoir de vous faire sentir mal ou blessé, c’est la signification que vous lui conférez.

    Tout part donc de l’intérieur et il en va bien sûr ainsi lorsque vous vous auto-critiquez.

    Bienveillance vs Indulgence

    Peut-être allez-vous penser : oui mais cette invitation à être bienveillant et compatissant sur ce que l’on fait, est-ce qu’elle ne mène pas au final vers une grande indulgence envers nous-même ? Indulgence qui finalement ne fait que conforter nos insuffisances et ne nous permet pas d’avancer ?

    Admettons que vous procrastiniez : si de toute façon vous ne faites pas quelque chose, autant ne pas en rajouter avec des ruminations négatives.

    Que vous soyez positif ou culpabilisant, de toute façon vous ne la faites pas cette chose. Alors autant ne pas la faire en étant joyeux non ? :-)

    Je crois que comme tout dans la vie, la réponse vient de votre juste équilibre.

    Vous enfermer dans un cycle d’auto-flagelation ne fait que renforcer l’idée que vous êtes une victime (de vous-même), et cela ne vous confère aucun Pouvoir Personnel.

    En revanche, l’acte même de vous pardonner est bien plus propice pour introduire dans votre esprit l’envie de changement. C’est plutôt d’abord en acceptant CE QUI EST que vous aurez l’énergie nécessaire pour changer ce qui peut être changer.

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