Que faire lorsque vous avez besoin de booster votre confiance en soi ?
Par Grégory Grand | 3 commentairesCe sont les petites différences qui provoquent de grands changements.
Tout est là. Le secret de votre évolution, dans n’importe quel domaine de votre vie, est tout entier contenu dans la phrase précédente.
Pour booster sa confiance en soi, l’un des chemins le plus rapide est de modifier l’image que vous avez de vous-même.
Souvenez-vous d’un moment où vous étiez certain d’avoir bien fait quelque chose mais, peu après, un professeur, un parent ou un ami vous a dit que c’était très moyen.
Rappelez-vous lorsque vous avez annoncez que vous arrêteriez de fumer ou que vous alliez courir un semi-marathon, et que votre entourage, avec un sourire narquois, vous a regardé en disant : « toi ? »
Tous ces commentaires pessimistes, parfaitement inutiles, ont peu à peu détruit la petite voix positive en vous.
La confiance en soi et l’image de soi-même rejoignent sur bien des points la pensée positive. C’est en cela qu’Emile Coué était un Génie. Sa méthode, véritable remède médical, fournit également de solides assises à l’estime et la confiance en soi lorsqu’elle est utilisée quotidiennement.
Mais la pensée positive, ça n’est pas non plus se fourvoyer en poursuivant un but complètement irréalisable.
Vous répéter : « je peux voler, je peux voler » puis sauter d’une falaise sans parachute, vous fera certes voler quelques instants mais il est probable que l’atterrissage ne se passe pas exactement comme vous l’aviez imaginé…
Stimuler la confiance en soi et cultiver son esprit positif impliquent de se définir des objectifs réalistes. J’y insistais déjà dans l’article : Tombez-vous dans ce piège qui favorise le manque de confiance en soi ? Et j’y insiste à nouveau aujourd’hui.
Réalistes ne veut pas dire « modestes ». Bien au contraire. L’idée est de ne pas limiter vos capacités a priori.
Mais il convient de ne pas non plus les surestimer, en terme de délai en tout cas.
Habituellement – et j’étais (ou plutôt suis encore parfois…) le spécialiste de cela – lorsque nous décidons de faire quelque chose de nouveau rompant avec notre routine (se mettre au sport, perdre 20 kilos, gagner 1000€ de plus par mois) nous planifions les choses en dehors du raisonnable.
Motivés au départ, on se dit qu’en travaillant double, ça passera. On ira courir une heure par jour (alors qu’on a jamais couru de sa vie), on perdra 20 kilos en un mois (alors qu’on a jamais fait de régime et qu’on mange comme quatre), …
Seulement, une fois que nous échouons par rapport à nos attentes (et celles de notre entourage), nous sommes découragés pour essayer à nouveau les choses autrement.
Alors, pourquoi ne pas commencer par s’assigner de petits objectifs ? Même bien en deçà de ce dont on se sait capable. Le fait de les atteindre facilement renforcera justement la confiance en soi.
Laissons la parole à l’un de mes plus grands mentors, l’immense Jack Canfield :
« Dès que vous vous mettez en marche pour acquérir des compétences, modifier votre comportement, améliorer votre vie familiale ou professionnelle, le fait de débuter par de modestes étapes augmente considérablement vos chance de succès à long terme. Essayer d’en faire trop, trop rapidement, risque de condamner vos efforts (ou ceux des autres qui vous accompagnent dans ce processus) à l’échec – renforçant la croyance qu’il est difficile, sinon impossible, de réussir. En commençant par des objectifs limités, que vous atteindrez à coup sûr, vous renforcerez en vous la croyance qu’il est possible de s’améliorer« . (extrait de la Bible Le Succès selon Jack, p. 230).
Au début de cet article, j’ai écrit que les remarques extérieures avaient un impact sur notre estime de nous-même. Le fait de progresser petits pas après petits pas est justement un excellent moyen de faire diminuer ces remarques externes. En accomplissant avec succès la prochaine petite étape, nous accumulerons justement succès après succès.
Gardez également à l’esprit que les critiques extérieures ne nous atteignent que si nous les acceptons et les laissons nous affecter. Il est ainsi parfois bon d’apprendre à se créer des barrières imperméables, des obstacles infranchissables que des remarques extérieures négatives ne perceront jamais. Il deviendra alors plus facile de consolider nos propres fondations de confiance en soi.
il y a un na, j’en ai mare de mon reflet dans le miroir et j’ai décidé d’entamer un régime, enfin plûtot une méthode, qui allait changer radicalement ma vie sociale et mon rapport avec moi même.
365 jours plus tard, et 10 kilos de moins, j’arrive à me sourire dans le miroir, me faire plaisir sans complexer, cuisiner des choses qui me plaisent sans avoir à frémir en approchant de la sacro sainte balance, et passer des heures dans les boutiques à essayer tout le magasin si ça me chante
Fini de se justifier, de déprimer, ni même de s’effacer au point de ne plus se sentir vivante !!!
Merci WW
Tout changement nécessite qu’on procède petit pas par petit pas. Oui, c’est plus lent que ce qu’on voudrait. Mais pour réussir, c’est le plus sur.
Le commentaire de Jessica, juste au dessus, en est la preuve. 10 kilos en 1 an, cela fait moins de 1 kilo par mois. C’est peu. Mais à l’arrivée, le résultat est énorme !
De plus, pour prendre confiance en soi, cette méthode marche aussi. Le manque de confiance paralyse, et les actions trop importantes effraient. Les petits pas sont autant de petites actions nettement plus faciles à attaquer de front.
Bonjour,
Je ne suis pas entièrement d’accord avec le dernier point de cet article:
« Il est ainsi parfois bon d’apprendre à se créer des barrières imperméables, des obstacles infranchissables que des remarques extérieures négatives ne perceront jamais ».
Je pense qu’il n’est pas bon d’ignorer, de refouler les remarques extérieures négative mais qu’il est préférable de les prendre en compte, de les noter et d’en prendre pleinement conscience.
En effet dans certains cas ces remarque peuvent renfermer un enseignement positif comme le serait un trésor caché.
Ensuite libre à nous de choisir consciemment nos réactions par rapport à celles-ci. Pour cela, il est nécessaire de ne pas réagir dans l’émotionnel mais de prendre un certain recul afin de pouvoir les objectiver.
Ce n’est pas évident d’ou l’intérêt du travail de la PNL.